La biomécanique demande plusieurs aptitudes...
(texte repris de http://pourlaterre.free.fr
)
Du coté du "moteur" donc de l'humain même. (utilisation)
la gestion
Du coté du constructeur du "machin utilisé" la conception
permettant l'ajustement au bon couple, bonne cadence bonne amplitude...
etc
Voyons en détail ces aptitudes et ce qu'il faut respecter.
- Connaître et ressentir précisément les seuils
d'efforts compatibles avec les caractéristiques temps-durée-fractionnement
des séances d'effort: gestion des effort grandement facilité
par le yoga méditation, ou instrospection, ou encore recherche de
technique de meilleur mouvement (souvent dans le cadre de la compétition,
pédaler "rond", ramer "se jeter sur l'avant" et pagaiyer sans faire
"plouc".
la "calibration des sensations" peut être assistée par
la technique: par exemple une montre cardio permet de savoir l'intensité
d'effort idéale si on ne ressent pas bien, lors d'un nouveau type
d'effort. Mais la biomécanique facilite l'ajustage spontané
des efforts à la bonne dose: bonne sensation musculaire = bonne
charge cardiaque, ce qui est très important auss dans le cas du
travail avec un animal (espoir de tirer bien plus d'un cheval que on en
tirait dans les temps anciens empiriquement, c'est à dire 15CV/percheron
valant 15CV de motheur polluant au pétrole).
Il s'agit tout simplement du savoir acquis dans le contexte de la compétition
avec le sport de haut niveau, qu'on applique au quotidien avec une organisation
de travail telle que les efforts sont groupés en séances
continue à effort soutenu mais calqué sur une intensité
précise: des seuils d'efforts placés en zone d'endurance
aérobie mi sucre mi lipides ou lipides seul, de façon à
optimiser non pas la performance lors d'un effort de compétition
(qui est trop dur et éprouvant pour le quotidien et qui fait une
déplétion des réserves et des déchets acides),
mais pour un effort vers 75% du métabolisme (60% puissance applicable
au quotidien jusqu'à 2h30 par jour, sucres lent et lipides moitié
moitié), ou 50% du métabolisme (30% puissance applicable
5h par jour, surtout lipides)
Attention difficultée supplémentaire. Il y a une grande dispersion des rapport puissance sur poids justement si on adapte les technique du haut niveau (variabilité de quelques pourcent) aux "gens de la rue" (variabilité de 300 à 400%). Cela implique une conception permettant de trouver, facilement, le bon couplage, et cela sur un grande échelle. un fitnesstrain, par exemple devra avoir un poste de pédalage capable de satisfaire une mémé rachitique disposant de 50 watts en endurance et un quais athlète disposant de 300 watts. techniquement, l'électronique peut faciliter un tel réglage, avec un alternateur il suffit de régler l'exitation aussi simple que sur un vélo d'appartement à frein magnétique.
La combinaison de ces deux types d'effort --lipolyse et endurance--
donne des gens pourvu d'un grand rapport puissance/poids et qui n'ont pas
de graisse superflue (donc ne sont pas alourdi, sans problèmes de
dissipation thermique anormale, ou perte de performance par ondes élastiques
amorties!)
Le temps d'activité physique minimal est de 7 à 11h par
semaine (travail intellectuel plus propulsion musculaire) et de 25 heure
par semaine (travail physique AVEC propulsion musculaire)
L'enjeu n'est pas moindre: faire en 2h30 ou 5h de travail/jour,
le double au quadruple de ce qui est actuellement fait en 8 h/jour soit
40h en "fractionné au dessus du seuil du tenable longtemps"
et ce avec d'une part moins de fatigue, mais surtout un apport de santé
au lieu d'une usure préjudiciable... je met en garde par contre
sur ce qui se passe actuellement: on optimise le travail en passant outre
le respect des zones d'effort: on augmente simplement la charge de travail
et maintenant un effort qui serait "normal pour moins de temps ou moins
de continuité" au lieu d'un effort alors adadpé (continuité
et plus de temps vont de pair avec charge moindre)
et les boites font travailler au dessus du seuil trop de temps trop
fort trop "tout-le-temps" d'où la casse actuelle: épuisement
en un temps de travail pourtant "normal", tant mental que physique les
règles étant les mêmes, et sans bénéficier
d'un effet de mise en forme, au contraire de dégradation).
Le temps de travail devrait donc à productivité égale,
être réduit à 25 h/semaine par semaine "en endurance"...
Service Civile Agricole (au mange bio et on participe au jardinage de sa
bouffe) et transports inclus.
la biomécanique a même son équivalent en mental:
la "gestion du spot de conscience et de l'attention mentale", ce qui permettrait
de réduire, à production égale, à 15h la part
de travail mental qui prenait 35h!
il serait temps de le comprendre: au lieu de travailler plus pour gagner
plus en se fatiguant plus et en compensant plus tout en polluant plus,
nous pourrions travailler moins en travaillant mieux, avoir moins besoin
de compenser car la vie serait plus agréable, gagner moins et dépenser
moins...
intensité
|
|====/ /===/
/===/ travail irrégulier 100% max temps 30% efficacité 30%
|
|--------seuil-pénible------------------75%
|
|+++++travail--régulier+++++++++++ 65%max
100% temps efficacité 65%
|
|
|--------seuil-pinaillage-------------- 30%
|
|
-------------------------------------------->temps
remarque, cela vaut aussi pour les efforts de locomotion
exemple: soit un rameur sur un skiff, un coureur à
pieds, un cycliste en côte ou un scieur de bûches
Si il veut aller "à fond", il part à fond,
s'essouffle et souffre au bout 2 mn se repose 3 mn, repart 2 mn , s'essouffle
et souffre, se repose 3 mn
il fait 120% d'effort (puissance musculaire maximale),
30% du temps soit 36% d'efficacité en puissance, et moins encore
en vitesse car il est irrégulier... et il consomme plus (quand il
se déplace il va plus vite et consomme donc en fonction de cette
vitesse, car quand la vitesse est élevé, la résistance
est plus grande)
Si il gère au max., il va à 100% de puissance
(métabolisme global maximal): il fait 100% de son efficacité
max. , il a fait une compétition (mais alors cela doit être
exceptionnel et il souffre: faire souvent mène à l'épuisement)
Si il gère, il va à 60% de puissance, mais
reste continu: il fait 60% de puissance moyenne maximale, et peut refaire
ça tous les jours, et de plus c'est nullement pénible, et
en plus il fait des progrès (son 60% devient de plus en plus grand
en absolu), et... la consommation est minimale car la vitesse de pointe
est égale à la vitesse moyenne et donc ne correspond pas
à des pointes de vitesse qui consomment..
Du coté du constructeur
- La biomécanique implique la plupart des outils impliquant
un travail musculaire adaptés sur mesure, ou ou moins au catégories
d'humains, triés en rapport puissance/poids, en taille et en morphologie,
pour choisir les outils: l'analogue connue est le vélo: taille du
cadre, grandeur des manivelles, choix du jeu de plateaux et de pignons...
la puissance aérobie en endurance est le paramètres
majeur à adapter pour les outils qui impliquent un travail de la
plupart des muscles moteurs (outils de locomotion et outils agricoles)..
Ainsi, avec un outil bien adapté, la zone de travail gratifiante
se trouve dans la zone d'endurance aérobie et au bon compromis de
cadence et d'appui musculaire (par exemple à cadence 30, 30% de
charge): c'est le plus efficace (60% de la puissance maximale, mais possible
en continu) mais aussi, travailler dans cette zone permet de maintenir
une condition quasi athlétique sans pour autant en souffrir, et
donc de rester très efficace, voir gagner en efficacité.