marche à pieds, manutention et sortie
en skiff.
relation entre vitesse et fréquence cardiaque.
il s'agit là d'une séance de skiff plus le trajet à
pieds.
la trajet utilitaire (marche à pieds): la fréquence cardiaque
est autour de 100 pulses (6km/h)
La manutention:
130 pulses équivalent ici à la limite des
efforts violents pour le sédentaire qui aurait une fréquence
cardiaque maximale de 180 à 190 pulses (même chose qui exige
ici 130 pulses = 180 pulses chez sédentaire), limite des efforts
pénibles pour le sportif bi hebdomaire = 160 pulses.
Les 3 types d'effort fait par ce type ici:
- la marche à pieds, vers 5 km/h
et 100pulses, la marche ici rencontre des pentes à 5%
ici vous la voyez en début et fin de parcours:
vitesse vers 6km/h, fréquence cardiaque oscillant entre 70 et 100
pulses (le parcours n'est pas plat)
- la manutention: quand la courbe oscille
entre 0 et 4km/h c'est la manipulation du bateau. Ce type d'effort ressemble
plus à ce qui est courant dans une entreprise par exemple où
l'on ferait du rangement de matériel, ou à la maison quand
on bricole. il y a des petites marche à faire de quelques dizaines
de mètre.. équivalent d'un bricolage
tel des travaux d'extérieur: la fréquence cardiaque tient
une moyenne moindre quà la marche mais monte et descend beaucoup.
Ce type d'effort fatigue plus à la longue que simplement marché,
alors que il correspond à moins de dépense physique.
La manipulation du bateau fait office d'échauffement
et puis la marche au retour de récupération.
- la sortie en bateau, qui se caractérise
ici par le maintient d'une fréquence cardiaque élevée,
ce qui ne se rencontre pas du tout dans aucune des phases de marche à
pieds ou de portage du bateau.
c'est la séance d'entraînement intensif
qui aurait son équivalent en propulsion utilitaire de type vélo
en rase campagne et route très plate permettant une vitesse soutenue.
la sortie en bateau est un effort intense, mais
dans la zone d'entraînement. C'est un effort qui équivaut
à courir à 13km/h ou faire du vélo en restant sur
le plat vers 37km/h, ou encore monter un col en gagnant 1100 à 1200mètre
en altitude, par heure
en aviron tous les muscles sont utilisés de concert: les jambes,
le dos et un peu les bras et abdos. ainsi, avec une cadence lente (20 à
24 coups de rame/minute, on se trouve tout de même en haut
de la zone d'endurance.
Ici, l'effort pour faire 14km/h en skiff correspond à tenir
du 39-40km/h et 13km/h 37km/h en vélo de course "tubes aciers et
roue non aéro" sur le plat. Le bateau est, de plus un engin d'entraînement
plus lourd que de coûtume.
le skiff est un sport violent pour une personne non entraîné.
C'est même dangereux pour ceux qui savent ramer et qui ont abandonné
le sport plusieurs années et qui remontent sur un bateau: ils demandent
alors sans le faire exprès deux fois plus que ce que le coeur peut
fournir, où il faut qu'ils gèrent vraiment en limitant les
appuis. Ceux qui ne savent pas ramer sont protégés par l'impossibilité
d'utiliser de forts appui et des cadences élevées sans passer
à l'eau. Le temps d'apprentissage de l'ordre de 3 ans protège
contre les efforts violents. Ainsi on ne sait ramer que quand on en est
devenu physiquement capable!
détail de la sortie.
l'aller est contre courant, le retour ( à 17' du départ),
avec courant en étant plus près des bords. au retour, la
vitesse suit plus fidélement la fréquence cardiaque car,
au milieu du canal le courant reste régulier et si la fréquence
cardiaque reste idem, la vitesse aussi.
il ya une zone neutre, sans courant qui correspond au 20 eim de la
courbe au début et au dernier 15eim de la courbe à la fin.
après l'arrêt la montre a été fixé
à la coque (mesure de la vitesse de coque au lieu de la vitesse
de la poignée des rames)
parfois il y des arrêts: même si ils sont courts,
la fréquence chute et aussi il y a un décalage de 1'25
environ entre la fréquence cardiaque (rouge) et l'effort (la
vitesse en bleu).
ceci est une information
importante: c'est le temps que de réponse du système cardiovasculaire.
une personne non entraînée, au
lieu de 1mn25 aurait un décalage de l'ordre de 5 minutes puis
un rebond pour "se rattraper" (payer la dette en oxygène) d'où
l'intérêt d'éviter les pauses ou arrêts en cours
d'entraînement SURTOUT si on est peu entraîné.
Plus le coeur suit de près la courbe, mieux c'est.