LES CERTITUDES:
- Elle sera légère
- Elle sera relativement peu puissante
- Elle aura totalité ou partie de sa propulsion via moteur électrique.
- Elle aura une forme dictée par les lois de l'aérodynamisme
- Elle sera opportuniste, capable d'utiliser une grande variétés
d'énergie transformés en électricité.
LA VOITURE ACTUELLE PEUT T'ELLE CONTINUER?
- elle est l'opposé de la voiture de l'avenir: trop lourde,
trop puissante, et gaspille trop d'énergie. Ainsi, toute énergie
renouvelable transformée ou non en électricité ne
suffirait pas à combler le gouffre, il y aurait alors trop de problèmes
de nuisances allant de la destruction des paysages au risque nucléaire
multiplié par des dizaines de fois ce que l'on connaît, en
passant par les crises écologiques due à l'agriculture massive
des agrocarburants. Les agrocarburants de deuxièmes génération
priveraient les terres produisant des végétaux d'engrais,
puisque toute la matière végétale produite ne retourne
pas à la terre, et ne sont donc qu'une fausse solution, en outre,
la pollution de l'air par les dioxydes d'azotes, particules et autres continueraient
avec ces carburants.
Le point important est de savoir que ce n'est pas tant la voiture qui
est le problème, mais son appétit!
L'UTILISATION DE LA VOITURE.
Ce sera un véhicule d'appoint permettant la liberté des
déplacements improvisés, mais utilisées conjointement
avec les transports en commun, ou des infrastructures transformant momentanément
en transport en commun ces nouvelles voitures. Si en tant que modules adaptables
les voitures sont plus légères, cela simplifiera tout. (voir
chapitre "en montagne")
Avantage de l'électricité:
Un moteur électrique peut avoir une grande possibilité
de variation d'effort tout en conservant son rendement, ce qui est l'intérêt
de l'hybride quand on veut utiliser une autre source d'énergie thermique.
LE PARI DE LA FITNESSCAR
La fitnesscar est justement une voiture hybride avec pour moteur un
être humain qui produit un effort, bien plus efficace et bénéfique
si il est continu et régulier.
Efficace, car en endurance on peut produire environ 50 à 60%
de sa puissance maximale, en continu et parfois plus d'une heure, sans
que cela soit une souffrance.
Si 100% correspondant à 100 unités d'énergie "à
temps plein", si on ne régule pas l'effort on aurait bien du mal
à accumuler plus de 30 unités d'énergie: par exemple
si on va à 100%, on fait une pause pour récupérer
durant 2 fois le temps d'effort, et on produit 33% et surtout on se fatigue.
Sur la plupart des trajets, on ne peut pas fournir d'effort continu
sans le perdre: en descente, lors des arrêts... du coup, on ne peut
pas utiliser pleinement son potentiel: par exemple, si il y a 50% de côtes
on n'utilise que la moitié de son potentiel.
Réguler l'effort et différer l'énergie non utilisée
en stockant permet donc d'en mettre le plus possible dans le moteur électrique,
plus ou moins en différé grâces aux batterie. En outre
on peut récupérer l'énergie de freinage et la réutiliser
plus tard. Le petit gabarit autorise des taux de récupérations
non négligeables, puisque il y a peu de perte de roulement et que
l'on récupère donc beaucoup au freinage de l'énergie
dépensée juste avant, la faible vitesse autorise aussi une
faible consommation de maintien d'allure... contrairement à
ce qui se passe avec les voitures rapides à gros pneus qui toujours,
perdent l'essentiel en résistance de roulement et n'ont donc presque
rien à récupérer!
Cette énergie électrique peut aussi s'ajouter à celle obtenue de petites installations de captage d'énergie à échelle domestique: petite éolienne, moulin dans les ruisseaux, petite centrale aux biogaz de la fosse septiques, panneaux solaires, qui peuvent remettre à niveau une batterie de voiturette électrique de type fitnesscar, rendant ainsi le pédalage moins nécéssaire voir facultatif
Mais il y a mieux: ce faisant, au quotidien, des paliers d'effort régulé
vers 60%, l'être humain finit par augmenter par deux sa capacité
de production d'effort sans forcer plus: il acquiert en fait une base d'endurance
aérobie qui le rapproche à 30% près de la base de
grand sportif.
Du coup, l'énergie qui finit par être produite par ce
moyen est de l'ordre de 150 à 200 watts en continus, au lieu de
70 à 100, mais aussi il tient plus longtemps, 1h à 2h de
suite au lieu de 30mn.
Mieux encore: pourvu d'une telle base d'endurance, le conducteur de
fitnesscar peut faire entrer dans sa vie quotidienne et ses loisirs ce
qui était impensable: le vélo ordinaire et la marche à
pieds voit sont rayon d'action multiplié par 3 ou 4 donc la surface
d'action par 10, les montagnes paraissent 3 fois moins haute, 1000m pouvant
être gravis en 1h au lieu de 3. Cette ouverture permet de réduire
le recours aux loisirs motorisés.
Enfin, beaucoup de problèmes de santés très coûteux
pour l'environnement sont évité, par exemple la dépendance
lors de la vieillesse est retardée. Sans parler du succès
assurés de la lutte contre le surpoids, énorme problème
sanitaire qui trouve là une solution rêvée.
EN MONTAGNE.
Le problème est de ne pas avoir assez d'énergie pour
vaincre une côte et d'en avoir en excès en descendant. La
quantité pose des contraintes techniques qui ne sont pas facile
à résoudre dans le cadre d'une voiture ou même d'un
vélo: résultat on "se fatigue" (ou on consomme) en côte,
pour ensuite user du matériel (frein, pneus, éléments
mécaniques, routes) en descente. La fitnesscar, légère
et peu rapide pourrait éventuellement récupérer en
descente l'énergie en freinant par un alternateur, mais la puissance
et la quantité d'énergie à récupérer
coûte du matériel qui sera lourd à charrier individuellement,
en effet, si on descend à 2500m/h (25km/h une pente à 10%),
il faut pouvoir "déglutir" une puissance de 1 kilowatts, de l'ordre
de 80 A sous 12 volts.
Actuellement la situation est extrême, avec nos voiture pesant
10 fois ce qu'elles transportent, les voiture "hybrides" perdent absolument
TOUT dans les descentes: elles devraient avoir des batteries qui acceptent
des courant de charge de l'ordre du millier d'ampère!!!.
En montée il faut aussi "du jus", et beaucoup, en fait autant
que ce qu'on est censé récupérer en descente. Pour
une fitnesscar de 150Kg, monter à 2500m/h demanderait 7 watts/kilos
soit plus d'un kilowatts, compte tenu du rendement sans doute 1500 watts.
La solution est celle du funiculaire: tout ce qui descend apporte de
l'énergie à ce qui monte. Si énergie mise en jeu il
y a elle correspond à la différence de poids entre ce qui
monte et ce qui descend. Virtuellement la parcours d'un funiculaire équilibré
est plat! Sinon, un funiculaire ne transporte au final que la différence
de poids, et non lui même...
Ainsi, dans le cas d'une station de ski, on a le pire qu'il est possible
de faire: les gens montent mais ne descendent pas (ils skient pour descendre
et laissent leur énergie sur la piste): la consommation de 15 voitures
pourtant permet en une heure, avec un télécabine ou un télésiège,
le transport de 3600 personnes sur 500m de dénivelé: l'équivalent
d'une énorme route nationale!
Un tel télécabine est certes "moche", il consiste en
quelques pylônes et cables alignés sur 1 ou 2 kilomètres.
On peut aussi imaginer la monstrueuse route qu'évite cette remontée
mécanique, si on voulait "y aller en voiture": un trafic de 3600
personne par heure, en montagne ferait une route de gros gabarit de 5km
de long, taillée en montagne et occupant en déblais et remblais
près de 50 à 100m disons 50: 25 hectares de montagne raclée!
En fait les remontées mécaniques ne transportent que les
personnes, pas le matériel, puisque que la matériel descendant
annule le poids du matériel montant, et elle vont du point de départ
au point d'arrivé au plus court, multipliant ainsi par rapport aux
voitures ordinaires, la vitesse par 5 à 10!, c'est le cas de gain
de temps le plus spectaculaire pour la différence de nuisance la
plus évidente.
D'un coté une route qui fait des détours et balaie tout
un versant et les voitures qui consomment et polluent un maximum et d'un
autre coté une ligne droite avec faible emprise au sol, ne consommant
quasiment rien.
Le funiculaire, solution souterraine permet de s'affranchir des problèmes climatiques de la montagne, et son coût de constructions certes monstrueux évite pourtant un équivalent aussi cher à long terme: une route énorme sans cesse sécurisée, déneigée.. et nuisibles
Adaptés aux voitures et vélo, aux piétons même,
le funiculaire, ou télécabine pourrait être une sorte
de plateau ouvert pouvant transporter voitures, piétons et chevaux:
et dans un contexte de remplacement d'une route, autant de personnes montent
que d'autre descendent et la consommation serait moindre que dans les stations
de ski. En outre les portions de routes les plus dangereuses et les plus
coûteuses en matériel, en usure et entretien serait évitées.
Dans beaucoup de montagne, descendre de l'eau captée en altitude,
en remplissant les barges descendantes assurerait en général
une énergie positive, sans pertes de conversion, et évitant
ainsi du même coup les installation de détendeurs pour le
réseau d'eau placé en aval.