Quand les sportifs ne sont pas "connectés"

Voici une notion sans doute ressentie plus ou moins mais peut exprimée, ce que j'essaie de faire ici par écrit.
En étant confronté avec un sport d'endurance extrême (l'aviron), qui est similaire aux autres sports tels que le marathon ou cyclisme de piste ou route en ce qui concerne la gestion des efforts, je me suis dit que cette gestion reposait sur une perception plus ou moins consciente: une "connection" qui est le lien entre l'esprit et les messages du corps physique solicité par un effort. La non connection est une ignorance qui mène à se faire mal sans même le savoir, à souffrir physiquement en croyant se faire du bien...

Ceux "qui sont bon" sont "connectés".
En effet, si on regarde la montre cardio, on s'aperçoit qu'elle est souvent boudée par les "bons", en dehors du haut niveau où les mesures systématiques ajustent précisément aux limites humaines l'entraînement...
c'est un outil de mesure qui sert à s'ajuster, mais il semble que à un certain niveau, cet outil ne sert à rien d'autre que de "savoir ce que l'on a fait pour le dire aux autres". Souvent, ceux qui sont arrivé à ce niveau ignorent ce genre d'outils avant d'avoir eu à communiquer leur expérience...
et ceux qui sont à très haut niveau suivent plutôt à la lettre une procédure d'entraînement.
 

La précision de gestion empirique est aussi précise que la fréquence cardiaque: on "vise" à près de 1% "ce qu'il faut": souvent, même en très haut niveau, on n'emporte donc pas de cardio pour la compétition et on se refère aux seules sensations. Cette précision repose sur un ensemble de perceptions très complexes qui sont naturelles chez le sportif qui réussi mais absentes ou très dégradées chez le sédentaire, et aussi chez le sportf "qui ne réussit pas".
* réussite: pas les médailles, mais un pourcentage élevé des limites normales humaines dans la catégorie (le potentiel), handicap tenue compte et ce, non pas temporairement, mais durant une longue période "naturellement".
* non-réussite: performances obtenue avec "de la casse", ou bien non performance
* handicap:
- le fait de ne pas avoir fait de sport au moment de l'adolescence (explique -40% de potentiel)
- toutes les maladies incurables: malformations d'un membre ou d'organes
- un handicap peut être due à "une casse"
* casse: agression physiologique provoquant au mieux une période de fatigue, souvent une chute rapide des performances après épuisement cumulé, au pire un cancer mortel ou la destruction d'une fonction vitale.
* surentraînement, ou non gestion avec "forcer" mène à la casse.
 

Pourquoi manque cette fonction naturelle?
C'est une certaine idée "du travail" physique qui nous a mis dedans et le manque d'observation, et aussi le manque de pratique de l'endurance.
éliminons les moteurs à explosion: à quoi sert alors l'endurance?
- à scier le bois
- à se déplacer
- à  charger des remorques (et à tirer les remorque)
- à labourer
- à presque tout travail ou déplacement qui dure.

et cela vaut autant pour le cavalier que sa monture... le "moteur d'avant" étant un être vivant qui subissaient les mêmes règles physiologiques voire psychlogique dans le travail: l'endurance, faire régulier mais sans coupure intenpestive sans en "crever" donc avec gestion d'effort à une certaine marge du maximum mais tout en en faisant quand même... était le SEUL MOYEN de parvenir.
On y était confronté au quotidien, et ce jusqu'à la fin de la prédominance de la propulsion musculaire, c'est à dire il y a seulement 2 générations: la gestion d'effort étaient acquise sans faire exprès.

Nos grand parents, voir nos parents ont encore "la connection naturelle": d'instinct (pas tout à fait car c'est un acquis), ils savent réguler leur effort dans la durée. Mais cependant il y a un problème: l'occasion de durée est devenue si rare que "ça ne marche plus". On remarquera parmis la population "des anciens" ceux qui savent encore marcher régulièrement en montagne, et ceux qui abbatent un travail physique impressionnant sans avoir l'air de se presser.

Maintenant examinons notre génération.
la fonction endurance n'existe plus: elle est remplacée par le mode de vie tout motorisé: si on scie du boie par exemple, on en sciera qu'occasionellement juste un peu. si ça dure, et surtout si ça se répète, on le fera à la scie motorisée... Ainsi, que ce soit travail ou jeux, l'activité physique s'inscrit dans du ponctuel occasionel, qui parfois devient du fractionné: quand ça dure régulièrement, c'est une machine qui s'en charge car le "qui dure régulièrement" est facilement automotisable.

comment tout d'abord sont accompli des efforts physiques nous renseignera sur la gestion d'effort.
Nous avons tendance à aller "à fond" puis stopper.
- Les activité physiques par besoin de ludique sont souvent intenses mais irrégulliers et dépourvue d'endurance: en vélo on ne fais pas 20km pour aller voir des amis ou aller à l'école, mais on fait plusieurs fois 30 mètres pour sauter un tremplin.
- les activité physiques scolaires: basées sur les jeux de ballon qui consitent à courir à fond puis à attendre "une nouvelle balle", ou à travailler plutôt des épreuves de sprint. "avant" c'était juste ce qu'il fallait pour complèter la vbase d'endurance de la vie ordinaire", maintenant c'est décallé: il est néfaste de faire ceci seulement sans base d'endurance d'où des risque de casse plus tard.
- les loisirs virtuels qui faussent la perception de l'espace temps: tout se doit d'être intantanné et à portée de main. Manque de pôt, dans le monde physique il y a les loies de la matières qui paraissent alors harassantes: faire des efforts physiques pour obtenir quelque chose qui n'est pas à portée de main paraît aussi ennuyeux que de télécharger un film piraté avec un modem bas débit, et en plus c'est fatiguant!

la voiture montre cette rupture mentale liée au virtuel,  sa "flèche d'évolution" passe du peaufinement de la fonction "engin de transport de plus en plus performant" à "se retirer toujours plus de l'environnement physique". le comble est de reconstituer par des micro moteurs les vibrations de la route qu'on a supprimé par un excès de confort... la voiture se rapproche de plus en plus de la console de jeu sauf que l'écran est remplacé par un pare brise avec un vrai paysage, des vraies piétons, en attendant peut être de remplacer ces images pas très lisibles par... pourquoi pas, des images de synthèse plus "faciles à interprêter" comme pour poser les avions la nuit, autrement dit nous allons vers la logique "ne plus rien sentir qui provient directement de l'extérieur" deconnexion-voitureuse.html
cette constatation par rapport à la voiture ma fait constater que la fitnesscar risquerait d'évoluer dans cette logique là aussi: étant alors un moyen de faire du sport "sans en avoir les sensations": en ce sens elle pourrait même "déconnecter" des athlètes.

la nuance entre les deux extrêmes est donc à trouver.

d'abord qui va faire de la fitness car?

les "déconnectés" tout d'abord: "d'origine" ils n'ont pas les sensations qui permettent de gérer l'effort ou si ils en ont.
et aussi les athlètes qui recherchent un moyen gratifiant déviter les séances d'homme trainer... il est vraiment dur pour un homme de se trainer! Les athlètes ont souvent une déformation professionnelle! il exigent trop de leur organisme... Pour les deux extrêmes, les séances de fitness-car sont en fait de la rééducation à l'effort (sauf que chez l'athlète c'est pouvoir se mettre au niveau des autres et chez le sédentaire au niveau de forme minimal acceptable).
Pour ces personnes, les sensations sont supprimées ou décallées de la véritable gratification.
- elles ont un caractère désagréable qui pousse à l'abandon (le sport c'est chiant), la désagréabilisation du sport est due à la désaptatation à l'effort ou à son caractère corvéïque 100 buts.
- l'idée mentale que l'on se fait du sport et la logique de compétition que l'on retrouve jusque dans les boites-à-travail poussent au "dépassement de soi" à "être un battant", à "avoir du courage", autrement dit des pratiques CONFLICTUELLES entre mental qui "en veut" et corps qui "ne peut pas": cela mène à des progrès rapides, mais limités et à la casse. On ne peut pas en effet faire continuellement du sprint. faire de la compétition ne peut être quotidien. Si on veut faire de la compétition au quotidien, il faut le faire à un certain pourcentage du maximum, vers 50 à 70% environ, et cela est aussi vrai pour les taches intélectuelle que physiques.
Le pourcentatage du maximum s'inscrit dans plusieurs échelles de temps
Enfin, listons la catégorie de personne qui désire faire du sport véritablement profitable là où ce n'est pas possible: la fitnesscar devient un régulateur de charge là où la fonction de déplacement ne le permet pas: partout ou le parcours est interrompu par des pauses forcées, ou présente des irrégularités inneceptable aux quotidien, et enfin, pour se soustraire aux aléas climatiques.

Faire du vélo à l'abri de la pluie et des côtes, et des coupures de rythme est évidemment intéressant,
 
 

La fitnesscar apportera le confort qui permet de ne pas basculer dans ces extrêmes.
- en supprimant déjà le caractère chiant du sport régulé, le seul qui réussisee pour les déconnectés, le vélo avec régulateur d'effort en salle ou en appartement.
- en évitant les mauvaises sensations et en ouvrant la possibilité de la durée: ces mauvaises sensations sont celles d'épuisement. sans entrer dans les détails, la plupart des mauvaises sensations proviennent d'une absence d'endurance qui fait que le moindre effort est au dessus d'un seuil: tout effort devient douloureux et épuisant au dela d'un certain temps, qui ne dépasse pas 10 minutes (c'est ce temps qui limite actuelement le rayon d'action de la plupart des cyclistes, coureurs à pieds, ou autres moyens de locomotion).

Mais il importe de ne pas oublier que celui qui pédale dans sa fitnesscar va acquérir des aptitudes physiques qui ne vaudront rien ou presque rien si il n'a pas les sensations pour les utiliser ailleurs: faire du vélo, de l'aviron, de la musculation, de la marche à pieds, de la tondeuse à rouleau, du sciage de bois, de la maçonnerie..

réfléchissons donc au moyen de faire le lien, la connexion mentale entre le virtuel et la réalité.