Les polluants à éviter, surtout pour le sportif qui respire
entre 3 et 15 fois plus qu'au repos suivant l'entraînement qu'un
homme (ou une femme) au repos.
- l'ozone
- le dioxyde d'azote
- le monoxyde de carbone
- et les nanoparticules
L'ozone irrite le bas des voies respiratoires (sensation de douleur à la poitrine) et les yeux. Les athlètes doivent en tenir compte même pour une compétition car il fait baisser la performance ventilatoire de l'ordre de 1% tous les 30 microgrammes par mètre cube
le dioxyde d'azote rend "enrhumé", le monoxyde de carbone rend essouflé "pour un rien" et donne mal à la tête, il perturbe la fréquence cardiaque en l'accélérant.
Les nanoparticules, qui ne sont pas mesurbles en micron mais en nanomètres, invisibles, (les microparticules sont visibles) pourraient déclencher à très long terme une maladie pulmonaire grave selon les même processus que l'amiante, en passant dans le sens.
Les fumées noires sont les moins toxiques car elle ne passent pas dans l'organisme et retournent alors dans le mouchoir. Elles irritent quand même et transportent les maladies, on les a quasiment toutes éliminées dans les pays industrialisés d'où l'augmentation brutale vers 2002 de la lumière du soleil qui va augmenter de beaucoup (du double au triple, les effets de l'effet de serre par rapport aux extrapolation de l'an 2000.
"on" fait l'amalgame entre les microparticules et les nanoparticules
et en plus on ne fait pas le tri entre les poussières de sable,
de bois, de pollen, et celles très toxiques issues des moteurs diesels.
Souvent, on ne sait pas à quoi s'en tenir. Les particules qui n'intéragissent
pas avec la lumière sont pesée, mais si elles ne sont pas
triées par catégorie, où que l'on pése par
groupe de catégorie trop large, que l'on pèse par exemple
des PM 2.5, on a pas idée de la toxicité qui dépend
si on a surtout des PM2.5 de 2.5 micron ou beaucoup 100 fois fois plus
petites, de 25 nanomètres par exemple.
sont visibles seulement les particules plus grosses que 400 namomètres
(la longueur d'onde de la lumière étant 350 à 400
nanomètre.
le problème avec les nouveaux moteurs diesel est là:
il font moins de particules visibles et beaucoup de particules bien plus
fines.
le système d'alerte est encore défaillant car ne compte
que les particules les moins toxiques: on devrait avoir une analyse de
l'air selon un spectrogramme de masse des particules fines. On a tout juste
la catégorie PM10 et PM2.5 qui sont encore des "suies" grossières
de fumées noires.
Plus un véhicule fume "fin", plus il est considéré
comme propre alors qu'il est plus toxique, d'où la tolérance
et même "la pastille verte" attribuée aux pires diesels ou
même les essences à injection haute pression qui... dégagent
des particules fines comme les diesels!
Tous ces polluants sont très concentrés dans le cas suivant:
proximité avec des voitures qui carburent mal, qui roulent en sous
régime, en pente, au ralentit, plutôt sur les petites routes
(la conduite et irrégulière et les changement de régime
nombreux) et le pire est la montagne (conduite presque systématique
avec soit un excès de couple, soit un sous régime, soit les
deux),
De plus les routes se comportent comme une saillie qui piège
presque aussi bien qu'un tunnel les polluants et localement une voiture
peut polluer 20 à 100 fois plus qu'en plaine, en raison de la conduite
en montagne. Si on compte que on fourni en ces lieux des efforts en haut
de la zone d'endurance pour vaincre son poids, être doublé
par une voiture en montagne plutôt qu'en plaine représente
900 fois plus.
Lors du passage de files de voitures sur une route telle la montée
de Bourg-St-Maurices à Tignes, la concentration en polluants peut
être 200 fois celle de Grenoble, et est souvent comparable à
celle d'un tunnel routier.
1h de trajet peut suffire à avoir 10% de carboxyhemoglobine
dans le sang, ce qui se traduit par une fréquence cardiaque augmentée
de 15 pulsation pour une même performance physique.
Il faut, pour savoir si il est bon de pratiquer le sport, diviser les seuils d'alertes, quand ils sont donnés, par 3 environ, car ces seuils correspondent à une population sédentaire ou faiblement sportive. Il faut se méfier aussi des concentrations données: il s'agit de celles de l'air ambiant. Si on se trouve mêlé aux voitures à pétrole ou au "bio"carburant (encore plus polluants!) on peut en respirer 10 à 100 fois plus.
Si on a un mimimum d'entraînement, on respire 3 fois plus d'air
que la moyenne de la population qui ferait du sport, et 10 fois plus au
moins que cette population au repos, environ 80 à 120 litres d'air
par minute contre 30, et 8 pour une personne de repos.
L'athlète d'endurance est donc en cours de pratique 10 à
15 fois plus exposé à la pollution qu'un sédentaire
au repos, et 4 fois plus environ qu'un sportif sédentaire. Ozone,
NO2, CO et nanoparticules sont absorbés proportionnellement au débit
pulmonaire.
Attention, une personne sportive au quotidien est bien plus proche
d'un athlète ( à 20% ou 30% près) qu'un sédentaire
(+300% de différence de métabolisme!), et une personne non
athlète qui pratique beaucoup ne diffère de l'athlète
que dans les zones les plus haute de l'endurance utilisés lors des
compétitions, et est quasiment identique à l'athlète
pour le bas de la zone d'endurance souvent utilisée pour se déplacer.
Il faut se préserver autant que possible de la pollution automobile,
surtout celle qui provient des véhicules diesel construits après
1998 dit "HDI" (ou DCI ou TSI ou autres procédés avec carburation
à haute pression, qui font des particules plus fines), l'ozone et
le dioxyde d'azote voyagent loin, les nanoparticules, surtout émise
par les diesels modernes voyagent aussi assez loin, et le monoxyde de carbone
est une pollution de proximité, plus marquée avec les voitures
à essence, très gênante mais la moins grave dans le
long terme.
C'est un problème d'ailleurs qui ne laisse parfois pas le choix
autre que se préserver en recourant soit même à la
voiture pour se protéger de la nuisance des autres voitures. En
tel cas j'invite qui le peut à choisir le véhicule le moins
polluant possible, si pas de transport en commun viable, choisir sans tomber
dans le piège de la haute technologie: une voiture simple et légère
ne disposant pas d'un turbo, et datant d'avant le "grand délire"
des voitures tellement hi tech qu'une crotte de mouche dans le carburant
les fait polluer 20 fois plus que prévu.
(donc choisir une voiture construite entre 1990 et 1998).
L'autre option serait de rouler avec une voiture légère
électrique rechargé autant que possible par du fitness sur
alternateur, l'éolienne du jardin, et les panneaux solaire du toit...
ce qui n'est pas encore possible pour tous les budgets, et même pas
encore secondé d'un appui technique et commercial..
il importe que la voiture dispose d'un renvoi de sensation contrairement
aux voitures moderne: on doit sentir le moteur, sentir quand aux bruits
et vibrations si il carbure bien ou non, si on fait l'erreur dramatique
du sous régime, ce qui implique une voiture datant d'avant 1998.
Les voitures modernes demandent, pour être conduites correctement,
une vigilance trop importante pour un conducteur ordinaire. Il faudrait
en effet piloter en gérant le compte tours, en connaissant le degré
de pente (qu'il n'est pas évident de sentir si on n'a pas été
longtemps cycliste), et pour éviter de les faire anormalement polluer
il faudrait donc contrôler un variomètre (comme dans
les avions, vitesse verticale instantanée), avoir les yeux sur le
compte tours, une connaissance de la relation entre vitesse verticale et
vitesse horizontale pour ne pas dépasser les puissances correspondante
à la combustion incomplète si polluante, et ce selon un régime
donné dont les limites changent selon le contexte couple-régime...
et aussi, il faudrait... un reniflard: bref, les piloter comme les avions
de la guerre de 14... Aucun automobiliste ordinaire en est là...
C'est pourquoi, contre toute attente, les voitures modernes polluent tant
sur les routes ordinaires par rapport aux bons scores obtenus sur circuit
d'essai...