plan du site
 
 
Rendement énergétique des moyens de transport musculaires
Le choix des pneus pour un vélo utilitaire

Le vélo de l'avenir

Les "méditations" qui ont permis d'estimer des relations puissance vitesse sans dispositif de mesure directe
Retrouver la "puissance parasite".
methode_de_l-effort_identique
 formule_pas_trop_fausse
pneus (choix des pneux)
étalloner son matériel.
Puissance d'un homme?
niveau sportif? évaluation sommaire
tenue_moulante: c'est pas de la frime
consommation au kilomètre
 

Donnée du problème.

Je me suis toujours demandé: quelle puissance pour faire avancer mon vélo?
Ce graphique (à 90kg) semble correspondre à ce qui est proche du vélo minimum utilitaire: pouvoir rouler sur une piste cyclables française sans casser le vélo, voir la nuit, charrier son bordel et ne pas avoir le dos crépis.


Cette courbe correspond assez au VTT à sacoche mémèriennes qui est au dessus.

Sur une bonne route plate sans vent avec des vélos qui tiennent moins la route mais y vont plus vite, voici des valeurs indicatives, vitesse sur le plat et gain d'altitude possible en côte
calculé pour les dénivelé en m/h , à 15km/h de 100 à 350w et 20km/h au dessus (vitesses observées sur les côtes de 10 à 15% en général
WATTS 75Kg
utilitaire ne puant pas la sueur (surtout dans le vélo de droite!).
sportif 
sportif confirmé
coureur pro
Compétition position superman

7Kg 
course position classique
9kg (et encore, les rayons sont ici "spéciaux")

le cadre explique 30% de la résistance globale
randonnée
(vélo pneux 28 mais garde boue, sacoche et 19Kg)
VTT pneux slick position randonnée
garde boues, sacoches, 21Kg

vélo couché M5
 couché carrèné

 70Km/h horaire est souvent atteint par des coureurs les essayant)
(record vu 79km/h sur 100km, et ce n'est pas des coureurs professionels du Tour)
100 pépère 29,3 390m/h 27.5 366 26.6 320 24.8 297 30,8 40,4 340
125 ordinaire 32,4 506 29.6 475 28.7 418 26.7 392 34,5 46,6 428
150 en forme 35,0 618 31.5 584 30.4 516 28.3 488 37,6 51,9 515
175 qui s'y met 37,3 729 33.1 694 32.1 613 29.8 584 40,4 56,5 602
200 qui s'y ait mis 39,4 841 34.6 803 33.5 711 31.2 679 42,9 60,8 690
250 pas mauvais 41.2 1065 37.3 1021 36.1 906 33.6 871 47,3 68,1 865
300 commence à briller 43,0 1290 39.6 1240 38.4 1100 35.7 1062 51,0 74,5 1039 mais 92km/h avec ça
350 niveau national 49,0 1513 41.7 1458 40.4 1295 37.6 1253
km/h torse nu (pas de freinage tee short!)
54,4 80,0 1215
400 niveau international 51,6 1664 43.6 1580 42.2 1395 39.3 1325 57,4 85,0 1370
425 douteux (on se demande à quoi ça carbure!) 52,8 1775 44.5 1688 43.1 1490 40.1 1420 58,8 87,4 1465
sprint (1100 watts) 68 62 60 56  110 (ça a été vu, sur 200m lançé!)
Le vélo carrèné est aussi lent que le VTT chargé, en côte raide, mais se comporte continuellement comme un vélo avec vent dans le dos.
La vitesse en côte est au pire de 0.8 fois celle d'un vélo classique, mais sur le plat, le gain est de 1.4 à 1.6 fois le meilleur vélo de compétition (et de près du double d'un vélo ordinaire)
Ces chiffres méritent réflexion. Il faudrait 2 cyclistes normallement constitués pour faire briller une lampe de 100W si on voulait produire l'électricité par dynamo, et l'énergie de 100 cyclistes pour fournir la puissance mécanique d'une petite bagnole

150 watts: c'est la puissance pratique d'un cycliste utilitaire ne cherchant pas la performance
 
puissance sur le plat fréquence cardiaque (chez l'auteur) temps de compét enviseageable vélo avec pneus VTT slick
position course
vélo de course vélo de triathlon (roues à batons à l'avant, roue pleine à l'arrière vélo de triathlon (roues à batons à l'avant, roue pleine à l'arrière
pneus rinkowsky
vélo couché au dessus du centre des roues, type M5 shock prof (polyvalent), pneus fin rayons aéros plats, conditions idéales le même équipé rando, roues à rayons normaux pneus moyens, conditions batardes vélo couché low racer avec pointe arrière (on est couché plus bas que le centre des roues) low racer avec pointe pneus rinkowsky low  racer carrené
pneus rinkowsky
(en pratique ces performances ne semblent pas atteinte pour des raisons de température dans l'habitacle=40à60watts de moins)
150 110-120 - 27.5 29,9 31,5 32,1 32,6 - 36,8 39,3 61,0
175 118-125 - 29,3 31,8 33,6 34,0 34,8 - 39,6 41,8 65,3
200 125-130 - 31,0
29 sur route défonçée
33,6 35,5 35,7 36,9 vérifié route neuve enrobé - 42,0 44,0 69,2
225 133-135 6h après un régime scandinave 32,5 35,2 37,2 37,2 38,7 vérifié 38.4 220w piste granuleuse - 44,3 46,0 72,7
(record réel 59.4 dans huff17.pdf )
250 140-145 4haprès un régime scandinave 33,9 36,6 38,7 38,7 40,4 vérifié 39.7 fc140-39 46,3 essai 45 route granuleuse 47,9 76,0
275 147-153 2h40 à 3h après un régime scandinave 35,2 38,0 40,2 40,0 42,0
41.3 265w piste granuleuse Motz
41 48,3 49,7 79,0
300 155-160 1h à 2h si préparation
(155 réalisé sur 3h à cyclevision 2004)
36,4 39,3 41,6 41,3 43,5 vérifié route neuve enrobé 42.9 50,1 essai: 48 avec coque inadaptée et route carrément granuleuse 51,3 81,9
83km/h records avec 275 watts
voir
325 163-166 40' à 1h si préparation
164 réalisé à cyclevision 2004 estimé 315w
37,6 40,5 42,9 42,5 44,9 43.2 51,7 52,8 84,5
350 170-175 20' à 30' 38,7 41,6 44,1 43,6 46,3 vérifié route neuve enrobé - 53,3 54,3 87,0
375 174-177 10' 39,7 42,7 45,2 44,7 47,5 45.5 54,9 55,7 89,4
400 180-185  5' 40,7 réalisé 40.2 6' 184 avec les sacoches 43,8 46,3 45,7 48,7 réalisé sur 4km 56,3 57,0 91,7

"pneus rinkowsky radial ply tire": intéressants
en dessous de 38.7km/h en vélo triathlon
en dessous de 42.1 km/h en vélo couché
Toujours intéressants en low racer, surtout si il est carréné!
Vitesses indicatives en parcours mixte

Rendement pratique utilitaire.VTT pneux slick position randonnée garde boues, sacoches, 21Kg+75Kg

P=K(v/30)^3+D*9.81m/3600 ou m est la masse totale, K la puissance à 30km/h
tenir 30km/h  147 watts (vitesse pratique vers 24 à 27 km/h)
tenir 40 km/h plat 348 watts (vitesse pratique de 28 à 34 km/h)
tenir 42.5 km/h plat 417 watts!!! (vitesse pratique de 29 à 35 km/h
C'est comme en voiture: une faible augmentation de vitesse accroît la puissance nécéssaire comme le cube de cette vitesse.

Avec une puissance moyenne de 75w  la moyenne observée se situe vers 18 à 22 km/h soit une consommation de l'ordre de 3 à 4 w.h.km

Pour des puissances  moyenne de 220 watts et une limite moyenne de 300w la vitesse moyenne sur long parcours avec aléas tels que petits dénivelés donne des rendements de l'ordre de 7 w.h/km pour une vitesse moyenne spontanée sur le plat de 30 km/h environ.
Pour des parcours plus sinueux, vallonnés, avec  le rendement est de l'ordre de 7.4 w.h par km (0.0806 w.h/km/Kg) pour des parcours à 25km/h.

quelques valeurs expirémentales
Parcours plat à 235 watts moyens à 34.00km/h de moyenne (vitesse  36-38 (250-300w) en ligne droite) 6.9 w.h/km vmoy=0.97vp
Parcours plat à 130 watts moyens 30.6km/h de moyenne (vitesse 33 (195w) en ligne droite) 4.3w.h/km vmoy=0.92 vp
Parcours valloné 210 watts moyens(300m  de dénivellé pour 35km, descentes peu raides qui passent sans freiner, ) 30.4 km/h moyenne 6.9 w.h/km8.47m/km moy=0.86v plat
puissance moyenne 187 watts, vitesse moyenne 25.22 km/h  7.42w.h/km 400m de dénivelé pour 30km 13.3m/km moy=0.84vplat
puissance moyenne 225 watts, vitesse moyenne 30.4  km/h  7.4 w.h/km presque plat
puissance moyenne 217 watts, vitesse moyenne 27.39km/h   7.94watt.heures/km:v plat= 33km/h,  6.7m/km  moy 0.83 vplat (mesure 20031229 habillé
Plus le parcours est en côte et descente, plus la puissance moyenne/puissance disponible diminue (on se repose en descente!)
Avec une puissance disponible aérobie de 350 watts 95Kg .
38.21 à 28.41 611m de dénivelé. Sur plat: 40  en côte 900 à 1250m/h 95Kg. 15.9m/km, moy= 0.7vplat
puissance moyenne 250 watts vitesse moyenne 31.98 km/h 7.82 w.h/km 4.6 m/km habillé hiver
puissance moyenne 220 watts vitesse moyenne 30.05 km/h 7.32 w.h/km 3.9 m/km habillé hiver
puissance moyenne 165 watts vitesse moyenne 21.77 km/h 7.58 w.h/km 6.16m/km habillé hiver
puissance moyenne 205 watts vitesse moyenne 23.95 km/h 8.56 w.h/km - habillé hiver
vélo randonneur 2h03'15 145 166 2136 kcal 62.8km moy 30.4 déniv 450m 248 watt moyens 8.15wh.km 7.16m/km vmoy/plat= 36 (36.14) moy=0.84vp p30=150w (25w de plus que vélo de course avec tenue légère, c'est plausible)
puissance moyenne 248 watts vitesse moyenne 30.45 km/h 8.12 w.h/km 7.16 MOY=0.84vp habits hivers

Le "vélo" le plus rapide
Au début du vélo, on hua celui qui affirma qu'un vélo irait un jour plus vite qu'un cheval au galop...
Je vois mal un cheval faire 83km en une heure... Pourtant cette distance a été accomplie en pédalant.
Il est vrai que le vélo est particulier. et peu pratique
(extraction du moteur)
83 km/h tout de même.

Lap                 1      2      3      4     5     6
7        Total
Distance         13.8    13.7   13.8  13.7   13.7   13.7    1.7
83.9
Time             10:23   9:28   9:41  9:51   9:48   9:42   1:04
60:00
Speed             79.5    86.8   85.2  83.0   83.8   84.7   94.7
83.9
Power          279*    278    268   261    268    274    296
273
Heartrate        179     190    192   192    195    197    199
191
Cadence           84      89     89    87     85     87     92
87
Nom du moteur bioénergétique: Sam Whittingham
référence http://www.recumbents.com
* avec 280 watts et un vélo utilitaire (gardes boues, dynamo, sacoches rigides... 35km/h)
notez bien que 275 watts c'est modeste (accessible au sportif amateur très motivé). Cette puissance modeste s'explique: le moteur a surchauffé (pas d'air las dedans). on peut immaginer ce que donnerait ce prototype conduit par un champion du tour de France, possédant 400 watts à 60Kg... 103km/h!!!

pour "réussir" à maintenir des puissances élevées, il faut régler le problème de l'écacuation thermique: il faudrait faire le records par 0° ou moins pour ne pas perdre 10 à 20 pulses du coeur dans l'enfer humide que devient le véhicule à des températures ordinaires
ici, vu comment sont habillés les assistants, il faisait bien 18°
--
cela donne une consommation de 3.3 watts.h/km
avec 230 watts on serait encore entre 75 et 78km/h soit 3 watts.h/km
 
 
 

En compétition, on observe pour des puissances moyennes limites de 420 watts entre 37 et 46 km/h moy et de vitesse plat de 51 km/h moy=0.7 à 0.9 v-plat (Tour de france). Cependant une partie du trajet se fait en peloton à l'abri de l'air.
En refaisant continuellement mes calculs je me suis aperçus que la position du guidon, très bas sur un vélo de compète participe pratiquement à un gain de 30%. Un vélo correctement réglé pour faire un contre la montre est totalement inconfortable pour des efforts qui ne sont pas maximaux. C'est pour cela que les vélo classiques et plus polyvalent, avec la potence au niveau de la selle ont en fait déjà un rendement mauvais en compétition. Pour les efforts à 60% (endurance douce), ce qu'on perd en performance, par exemple 33km/h au lieu de 36 est récupéré en confort (le fait de tenir 33km/h 5 heures, au lieu de tenir 36km/h 2 heures et d'avoir des douleurs)
La consommation est de l'ordre de 10 à 7.6 w.h/km en supposant un effort moyen de 400 à 350 watts, ce qui est à peine croyable sur des épreuves de plus de 3 heures.
Un vélo assisté électrique de 120 Kg en tout exigerait pour "avancer seul" 1 Kw.h ou 80 Ampère-heures sous 12 volts pour 100km... C'est à peu près ce que contient une batterie de voiture.
On retiendra que le rendement d'un vélo entre 20 et 30km/h est compris entre 4 et 9 w.h/km dans des situations déjà très différentes (suivant l'allure, les pneus et le dénivelé...)
 
 
 

Vous allez voir que j'ai trouvé des puissances similaires, par des méthodes particulières... Pour un vélo de course...

Il m'est impossible techniquement de mesurer directement la puissance mécanique en watts envoyée au biclou: il faudrait des jauges de contraintes sur l'axe du pignon arrière, ou les pédales, couplé à un calculateur affichant couple fois vitesse = puissance...
Par contre il est facile de mesurer la fréquence cardiaque: on trouve pour 30 euros un cardio.

Attendez! Vous allez me dire, oui?! mais ça varie en fonction de votre forme, des heures de la journée, de votre fatigue...
Pas tant que ça si on est en bonne santé et à l'écoute de soi même!
J'ai pu constater que à telle fréquence cardiaque, correspond une puissance, et ce à 3% près reproduisible dans la semaine, dans les conditions suivantes il est vrai pas facile à réunir:
- à jeun (digestion finie)
- confort thermique.
- entraînement de base acquis et pratique quotidienne depuis plus de 3 mois.
- pratique consciente (par une technique méditative proche de la vision pénétrante des tibétains ou de la marche consciente ou simplement de l'attention continue au présent du zazen. il faut au moins être conscient à chaque instant de sa respiration)

De plus, la dérive cardiaque due à la fatigue ne semble pas être observée après plusieures heure, car je ne fait pas mes tests en situation d'effort maximal. J'ai pu vérifier que au retour de 20km de skiff j'obtenais toujours la même puissance watts avec 150 pulses sur l'ergo, qu'avant de partir!
Ce qui change par contre est que la fatigue baisse le seuil de pénibilité, ça devient dur, par exemple à 150 pulses au bout de 3 heures au lieu de 165 pulses au début.

Sans réunir ces conditions il ya dérive cardiaque:
- ne pas être conscient laisse varier la respiration et la fréquence cardiaque varie de +/- 2ppm pour compenser les excès ou manque d'oxygénation. il ya un phénomène d'oscillation qui apparaît mais la moyenne affectant un effort de longue durée est moins affectée.
- Digérer ajoute jusqu'à 7ppm
- Suer comme un boeuf ajoute 5 ppm à cause de l'effort cardiaque plus important du au débit plus grand dans les veines superfiçielles.
- être en cours de reprise d'entraînement ou en cours de légumage ou en cours de changement de cadence fait varier la fréquence cardiaque sensiblement d'un jour à l'autre car il ya adaptation non stabilisée à l'effort.
Faire le test donc n'importe comment entraine un cumul de 15 ppm ou une erreur de 40 à 60 watts.
Faire une compète aussi mal diminue la puissance disponible de près de 60 watts! 30 seconde de plus sur un 2000 en skiff!
 

Méthodes.
établir une relation FC vers puissance au moyen
- d'ergomètres (appareil mesurant votre puissance en watts)
- d'altimètre et GPS (déduire de votre puissance ascensionelle votre puissance en watts, à 16 km/h 20 watts servent à faire avancer le vélo et le reste à vaincre la pesanteur)
- de la vitesse: puisque la puissance est liée à la vitesse il est possible de connaître l'un déduite de l'autre. Il faut retrouver le plus reproduisible. Faire du skiff sur un lac lisse sans vent, par exemple, ou tourner sur un vélodromme donne une bonne approximation

Retrouver la "puissance parasite".
Par exemple le fait de ramer sur un ergo fixé au sol fait perdre 40 watts, le reste est mesuré et affiché..
Le fait de rouler entre 10 et 15km/h entre 5 et 18 watts, en côte le reste sert à lutter contre la pesanteur.
Mesurer sa vitesse ascensionelle en mètre par heure sur des côtes à 12 voir 14% est équivalent à mesurer la puissance en watts! il suffit de faire P= dénivelé/3600*(9.81)*(masse-vélo+masse-moi) + 5 à 20 watts suivant si la côte est montée à 10 km/h à 16 km/h. Pour cela un variomètre qui mesure précisément ce taux de monté, ou le temps passé à monter entre 2 repères, montre cardio au guidon, permet d'établir précisément une relation FC-puissance. Il faut cependant corriger ce qui est affiché au vario: -5% à -7% en été, +5% en hiver, simplement en tenant compte du facteur (différence vraie d'altitude au GPS)/(différence d'altitude affichée pression air). L'air en effet change de densité, l'été, plus chaud et plus humide, il est moins dense, les altimètres sous estiment les variations.
Connaissant cela, il s'avère que c'est la méthode de l'altimètre qui est plus précise encore que les ergomètres concepts 2, en effet, la puissance parasite, de l'ordre de 5 à 10 watts sur les côtes raides est moins importante que celle qui est proche de 40 watts sur un ergomètre mais qui varie beaucoup en fonction de la cadence, de son renvoi de main... en général il ya toujours 30 watts de différence entre mes tests d'ergo et ceux de vélo, normal car c'est la différence entre les puissances parasites:40 watts - 10 watts = 30

Une méthode semble donner de bonne approximations à condition de se tenir pareil en côte et sur le plat

methode_de_l-effort_identique

Méthodes: trouver la relation approchée P=kv à partir d'une vitesse sur le plat et en côte avec un effort de même puissance. la puissance est inconnue. On sait qu'on est à la même puissance en respectant, en stabilisé la même fréquence cardiaque.
Trouver K de P=kv à partir de sa vitesse maximale sur le plat et de sa vitesse maximale en côte.
k= 9.81md/3600/(vp3 - vc3)
m masse totale (vélo plus vous en kilo)
d vitesse ascensionelle en mètre/heure
vp vitesse sur le plat
vc vitesse sur la côte
ou k=9.81mvcp/100/(vp3-vc3)
avec p=pourcentage de la côte
Cette méthode peut donner des résultat précis à quelques pourcent près:
Si on connait très précisement sa limite en endurance, il suffit de mesurer sa vitesse maximale maintenue sur le plat, puis sa vitesse ascensionelle maximale, (donc avec le même effort).
Cette limite s'avère toujours très précise lors d'un effort mené en limite d'endurance: en effet le simple fait de dépasser de 2 ou 3% cette limite fait un essouflement.

Pour être plus précis on peut utiliser une montre cardio. à la même fréquence cardiaque correspond la même puissance (pas besoin de la connaître). le test est plus facile car au lieu de se baser sur un effort maximal on peut se baser sur un effort modéré.

établir votre vitesse sur le plat sur route plate, lisse, sans vent, pour une FC de 150
Mesurez votre vitesse ascensionnelle et votre vitesse sur une côte, pour cette même FC
(tachez de vous lancer à FC 150 ou FC proche attendre la stabilisation, de monter en respectant cette FC en chronétrant le temps entre deux repères d'altitude)

Exemple
vous pésez 75Kg et votre vélo 10
Si vous montez un col à 900m/h et 18km/h,
Et que votre vitesse lors d'un même effort sur le plat est de 41km/h
alors k=0.003304
sur le plat à 41 km/h votre puissance est donc de 227watts, votre r est de 3.02w/kg ou 2.67  watts/kilogrammes avec vélo.
et il vous faut, à 30km/h 90w et à 50km/h 413 watts.
 

Descendre en mesurant la vitesse ascensionelle.
La puissance est fournie par la conversion de l'altitude en énergie
Comme on a à la fois une puissance en watts, et une vitesse correspondante on peut déduire
P=9.81md/3600= kv3
Sur une pente donnée, lorsque que le variomètre se stabilise à 1700m/h je trouve 43km/h
pour P=440 watts 43km/h ce qui donne
k= 440/43^3 ou 149.4/30^3 ce qui n'est pas éloigné de 146/30^3
146/30^3 est le coefficient le plus bas trouvé pour le VTT, sur vélodromme, sans doute à cause de la position, toujours mieux ajustée en pédalage que lors des descentes.

Amélioration mathématique.
En vélo droit la résistance de l'air est si énorme que la relation varie entre 20 et 40km/h sensiblement comme le cube de la vitesse.
En vélo couché "low racer", la résistance des pneus peut représenter près de la moitié de la puissance consommée
 

Pertes en watts dus aux pneus wattivores

de l'ordre de

km/h               32   40    48

watts pour les 2 roues
                   48   60    71 (37 fois 451)
                   47   59    71 (28 fois 451)
                   34   42    51 (25 fois 700)
watts totaux
vélo droit        176   312  509
pneus              19.5  13.5 10 % de la résistance totale

vélo couché       143  242   380
pneus              33   24    18.5 % de la résistance totale

Low racer         112  178   269
pneus              36   28    22.5 % de la résistance totale
(remarque pour avoir la consordance avec http://www.kreuzotter.de/english/espeed.htm je dois apparement rentrer non pas 42 à 40km/h mais 70 à 40km/h (la concordance est par contre vérifiée avec les deux autres types de vélo)

les pneus renforçés kevlar évitent les crevaisons intenpestives dues aux robiniers et bouts de verre, un minimum de qualité évite les problèmes et défaillances qui sont typiques des vélo bas de gammes qui sont juste bon à faire croire que le vélo c'est chiant, comme le sugère les dessins datant de plus de 2000 ans déjà... Dans les monastères tibétains, il suffit de regarder les tankas pour se rappeller l'importance des pneux kevlar en vélo: (à l'époque le démonte pneu n'étant pas inventé fallait y aller avec les dents)

(c'est la mort, de crever...)

Pour avoir une formule simple donnant watts par la vitesse, on aura alors une relation P= AV³ + RV avec A coefficient lié à la résistance de l'air et R lié à la réisistance des pneus.
Vélo droit de course: à 30.3 km/h P= 150 watts mais les pneus en consommant 30 =r
A= (150-r)/30.3³
R= (r/80.3)
P= AV³ + RV devient P= V³(150-30)/30.3³ + (30/30.3)V
V= 30.3 P= 150
V= 40 P = 315 (en réalité V=40.4)

Vélo couché
à 40km/h
P= AV³ + RV devient P= V³(245-59)/40³ + (59/40)V
V= 30  P=122 (122 donne 29,7)
V= 50 P= 437 (437 donne 50.4)
La formule simple donne une bonne valeur approchée, on peut affiner et trouver r à tatons.

Low racer
P= AV³ + RV devient P= V³(178-70)/40³ + (70/40)V
V= 30  P=98 (133 donne 29.8)
V= 50 P= 298 (298 donne 49.9)
cette valeur de 70 ne semble pas normale (le tableau issu de l'essai des pneux propose 42)

Il ya encore un écart, mais il ya aussi d'autre paramètres: une certaine puissance est consommée par la transmission: immaginons 2 hypothèses.
Low racer 50 watts perdus pneus à 40km/h 10 dans la chaine
P= AV³ + RV devient P= V³(178-10-50)/40³ + (50/40)V+10 et r= 50
V= 30  P=97 (97 donne 29.8)
V= 50 P= 308 (308 donne 50.6)

60 watts perdus pneus à 40km/h 5 dans la chaine
P= AV³ + RV devient P= V³(178-5-60)/40³ + (60/40)V+5 et r= 60
V= 30  P=98 (98 donne 29,8 )
V= 50 P= 300 (300 donne 50,1 )
 

en conclusion: on prendra avec prudence les valeurs données pour les pneus, et celle données par http://www.kreuzotter.de/english/espeed.htm
Elle sont suceptible de beaucoup varier dans le cas des low racers en particulier.

Bilan de la relation puissance/vitesse

On aura une approximation meilleure que le dixièmes de km/h entre 25 et 50km/h si on considère que la puissance est consommée en 3 partie
La résistance de l'air qui varie comme le cube de la vitesse
La résistance de roulement qui varie comme la vitesse (pneus et frottements mécaniques)
La résistance de transmission qui est quasi constante

formule pour un vélo couché classique
éttalonner la formule
Pour avoir les puissances intermédiaires, on doit veiller à ce que la courbe passe par les 3 points correspondants aux essais
par exemple si à 40km/h on a 257 watts dont 52 consommés par les pneus et 6 par la chaine
Si d'autre part la relation FC watts est de P/3.1+60
Si P est 257 à 40km/h et que l'on sait que la puissance consommée par les pneus est de l'ordre de 52 watts et que la chaine en bouffe 6
On trouve P= (257-6-52)/40³ + (52/40)V+6
20km/h faut  57  watts  80  pulses
30km/h faut 129  watts 105 pulses
40km/h faut 257  watts 149 pulses
42km/h faut 291  watts 161 pulses
45km/h faut 348  watts 181 pulses
50km/h faut 460  watts
53km/h faut 538  watts

c'est très proche de ce que le calcul complet donné par http://www.kreuzotter.de/english/espeed.htm donne (à 0.2km/h près pour ShortWheelBase racing equipped 75Kg 182cm 0m 20°)
Si on change
L'altitude
250m 20°
P= (250-6-52)/40³ + (52/40)V+6
la température
0m 15°
P= (260-6-52)/40³ + (52/40)V+6
 


idées de méthodes de mesures

se lancer précisément à 50km/h puis couper  les gaz mesurer ensuite précisément en combien de temps on a perdu 5 km/h. la  formule exacte permettant d'en déduire l'écart en % de puissance à vitesse  constante est par contre compliquée à obtenir à partir de cette mesure.  Attendre l'arrêt complet est moins précis pour juger de l'aérodynamisme. par contre, si on choisi un écart de vitesse faible, par exemple 50 à 45km/h alors la  consommation énergétique pour 47km/h peut être approché assez justement en  faisant la différence de l'énergie cinétique sur la distance parcourue E=1/2m*V1au carré - 1/2m*V2au carréet puissance= E/T T est le temps mis pour passer de 50 à 45 km/hreccomencer ainsi par tranches de 5km/h (je préférerait par tranche de -10%) et vous pouvez faire une courbe déduite du tableau.

     V1 V2 V1 V2 V1 V2
test 50-45 45-41 41-37

Vmoy  47    43    40
temps T1    T2    T3
      P1    P2    P3
en fait P évolue sensiblement comme le cube de la vitessedonc pour trouver plus exactement à quelle vitesse correspond une consommation d'énergétique moyenne en passant par exemple de 50 à 45km/h en roue libre on trouverait la vitesse correspondante à la consommation trouvée de 50 à 45
47.63 et non pas 47.5

amélioration mathématique
en faisant la moyenne des cubes: exemple
((50exp3+45exp3)/2)exp(1/3)
cela donne

     V1 V2 V1 V2 V1 V2
test 50-45 45-41 41-37
V    47.6   43.1  39.1
temps T1    T2    T3
      P1    P2    P3

(n'oubliez pas de diviser par 3.6 pour utiliser des m/s)
utilisez des m/s et des kg
E est alors exprimé en joules et les watts sont des joules par secondes

Sachant que la fréquence cardiaque augmente avec l'effort, j'ai fait l'essai suivant: maintenu une vitesse moyenne de 30km/h, noté la fréquence cardiaque moyenne.
Plus la fréquence est basse, moins l'effort demandé à été important.

-Vélo de route pneux de 28
sur route lisse (asphalte) à 30km/h              FC = 129 environ 200 watts
sur route rugueuse(gravillons jetés sur goudron) FC = 142 ferait 240 watts
-Vélo VTT pneux city slick
route lisse à 30km/h                             FC = 133 moins bien 212 watts
route rugueuse                                   FC = 135 mieux! 218 watts
 

Le fait que la position soit rigoureusement la même (même selle, même guidon) et les aérofreins identiques (sacoches, phares, pouet pouet) confirme que la différence vient bien des pneus,

Les performances se dégradent en effet quand la rugosité est de l'ordre de grandeur de diamètre du pneu: les vibrations qui en résultent dissipent l'énergie: Sur route rugueuse, c'est les pneus de VTT qui vont le plus vite, et c'est souvent le cas: presque toutes les petites routes de campagnes sont gravillonnées!
Si vous ne pouvez pas avoir 2 vélos, je suggère d'avoir le vélo utilitaire en priorité: avec un vélo utilitaire, du fait que vous pouvez en faire tout le temps et partout, vous resterez en condition, donc finalement plus rapide même avec votre vélo lourd et équipé pour la nuit, l'hiver et la pluie, que ce que vous pourrez faire avec un vélo dépouillé sans condition physique entretenue régulièrement.
Avec un vélo de course, la seule solution pour passer l'hiver, la nuit, la pluie, est de se contraindre au "home trainer".
 

étalloner son matériel.
Il s'agit de faire des statistiques en vélodromme:
telle FC dont telle puissance donne tant de km/h.
L'essentiel des efforts en vélo et la somme: lutte contre la pesanteur (varie comme vitesse fois masse fois pourcentage) plus résistance de l'air (varie comme le cube de la vitesse fois le coeff de frottement).
En skiff seul intervient la résistance de l'eau qui varie comme le cube de la vitesse. Les mesures sur un lac lisse sans vent donne des résulttats reproduisibles, à 0.1 km/h près!
 

Puissance d'un homme?
PMA (puissance maximale aérobie, celle que l'on peut maintenir lors d'un effort maximal durant plus de 6mn)
j'ai remarqué en poursuivant la plupart des cyclistes "déguisés" en coureur, que la moyenne des vitesses ascensionnelle lors d'un effort les essouflants (limite endurance dure) était 700 à 800m/h et que la vitesse sur le plat était de l'ordre de 31 km/h... vu le vélo, cela correspond à des puissances PMA de l'ordre de 150 à 175watts pour 9 cycliste sur 10, en régime d'endurance soutenue. C'est faible car ils s'entraînent mal (fréquence cardiaque trop élevée), et ne pratique pas quotidiennement! le coeur est rapide mais musclé et petit à la fois il ne peut plus acquérir de volume.
En revanche, avec une PMA de 400 à 420 watts les coureurs du tour de France tiennent des dénivelés de l'ordre de 1600 à 1700m/h (40 à 45mn pour monter les 1200m du colombier) et une vitesse sur le plat de 48km/h dans les contre la montre.
Une pratique quotidienne en endurance douce, donnant du volume au coeur permet une puissance limite de PMA= 250 watts environ, et ce jusqu'à 65 ans au moins. Et tenir 175 à 200 watts serait la puissance confortable, en endurance douce, à prendre en compte pour les besoins du vélo utilitaire de l'avenir (même un insuffisant cardiaque de 60 ans y arrive, avec "30% systole").
Une pratique assidue respectant les régimes cardiaques d'endurance, et les proportion des efforts long modérés (70% du temps) et courts-intense (le reste du temps) et ce dans les ages de 20 à 45 ans donne facilement une PMA de 350 watts. celle ci correspondant à la limite normale, au dessus de laquelle il faut devenir pro dans un sport et recourir à des méthodes spécifiques à la compétition

J'ai remarqué aussi que la procédure suivante, peu précise donne néammoins une bonne idée de la gamme de puissance possible d'un homnidé juché sur son biclou

La possibilité de tourner en régime aérobie est proportionelle au débit cardiaque que le coeur peut assumer. D'autres paramètres participent aussi: capaccité pulmonaire et rendement musculaires, mais ils sont d'importance secondaires quelques pourcents:par rapport au débit sanguin possible.
le rapport puissance sur poids peut être estimé grossièrement avec le calcul suivant: fréquence cardiaque maximale sur fréquence cardiaque de repos donne une bonne idée du rapport puissance/poids-maigre possible à la limite d'essouflement (limite aérobie). le poids est exprimé en poids idéal (attention, si vous avez un peu de graisse ce poids est alors inférieur de 5 à 15Kg (en moyenne 10) par rapport à ce poids idéal=)
Poids idéal(Kg)= (3Taille-cm-250)/4
en gros Puissance-au-seuil(watts)=FCmax/FCrepos*(3T-250)/4 (homme et femmes items)
La puissance au seuil est ce que l'on est capable de maintenir environ 15 minutes.
la puissance "modérée" correspondante à celle d'un long trajet est 0.8 fois cette puissance, c'est donc encore du même ordre de grandeur.
exemples:
FCrepos 38, FC max= 190 taille 177cm puissance-seuil= 350 watts (puissance habituelle d'un compétiteur) Poids réel: 67Kg r= 5.22watts/kg, avec vélo de 9Kg r= 4.6
FCrepos 40, FC max= 180 taille 177cm puissance= 315 watts poids réel 72Kg r= 4.37, avec vélo de 30Kg r= 3.1.
FCrepos 70,FCmax= 180  donne 180 watts poids réel 80Kg r=2.25 (avec vélo de 9Kg r=2.02).
 
 

Voilà les sortes de vélos pour lesquelles j'ai pu vérifier dans la presse, sur le terrain, et à diverses occasion une relation puissance/vitesse.
Les vélo utilitaires (le VTT et le follis) sont évidemments peu pénétrant dans l'air
Le vélo de courses correspond au même dépouillé, et ce qui est observé en vélodromme par les compétiteurs non pro
Le vélo de compétition est basé sur la relation performances/puissance des coureurs du Tour de France ou l'on peut connaitre, par la presse, les temps, et les puissances des coureurs: 400w à 423 w et les 6 premiers 416 à 423 watts.
La limite humaine des pros de 75Kg est très précise: 400 à 420 watts. C'est aussi autour de 420 watts que se situe la puissance des champions d'aviron lors des têtes de rivière.

Route lisse, vitesse stabilisée.
VTT (avec guidon de vélo course, pneus "City slick" 1.75, garde boues sacoches éclairage 20 Kg)
P= 178*(V/30)^3
Vélo de randonnée FOLLIS avec pneus de 28 poids 19 Kg sacoches, garde boue...
P= 250*(V/36.1)^3
Vélo de course classique amateur 9 Kg.
Vélo de compétition, tenue optimale, casque aérodynamique 7 Kg, jantes aérodynamiques et roues pleine ou à batons... etc
Vélo de piste.

Lors des chasses aux lièvres j'ai remarqué que la moyenne des vitesse ascensionnelle était 700 à 800m/h et que la vitesse sur le plat était de l'ordre de 31 km/h... vu le vélo, cela correspond à des puissances de l'ordre de 150 à 175watts pour 9 cycliste sur 10
La puissance limite des cyclistes hebdomadaires se situe vers 180 watts (revenu mettre cette page à jour en 2004 je confirme: c'est bien la puissance au seuil de la plupart des sportifs irréguliers!)
J'essaie actuellement de dégager la relation liant puissance maxi en endurance avec le kilométrage au cours des 3 derniers mois et dans l'année. Pour cela il faut poursuivre les cyclistes jusqu'à qu'il s'essouflent  pour vous semer, une fois sur le plat et une fois en côte, et noter, vitesse/plat et vitesse/cote. Pour un poid de 75 à 80 Kg cela donne une idée des puissances.

Puissance 175 watts, vitesse en skiff entraînement/ compétition) 11.98 12.84                       dénivelé possible en côte
piste       41.3
compétition 36.37                 783m/h
Course      33.1 km/h              764m/h
vélo FOLLIS 30.9                   683m/h
VTT         29.8 km/h 6.18 w.h/km  655m/h
 

Puissance 190 watts 11.3 12.2
piste       42.4
compétition 37.4                   805
Course      34.0 km/h              786
vélo FOLLIS 33.0 5.75 w.h/km       702
VTT         30.7 km/h 6.18 w.h/km  675

Puissance 240 watts 12.5 13.4
piste       45.8
compétition 40.4                   939
Course      36.7 km/h              917
vélo FOLLIS 35.6 6.74 w.h/km       819
VTT         33.1 km/h 7.25 w.h/km  786

Puissance 350 watts 14.5 15.54
piste       52.0
compétition 45.8                  1432
course      41.7                  1397
follis      39.1                  1249
VTT         37.5                  1198

Puissance 420 watts (puissance moyenne des 6 premiers coureurs du tour 416 423watts)
15.52 16.63
Piste       55.3
compétition 48.5                  1700
Course      44.34                 1660
Follis      41.45                 1483
VTT         39.9                  1422

Plus que 400 watts en endurance? (75Kg) vous êtes un champion international

Puissance 500 watts
16.54 17.7
piste                    58.6
vélo de course ordinaire 47km/h 10.6 w.h/km (VTT 686 watts! FOLLIS 556w)
Follis                   43.9 km/h
VTT                      42.3

Mettre Lance amstrong sur le VTT ramènerait ses performances à un champion seulement régional (39.9 km/h au lieu de 47 à 48 de moyenne sur le plat! (avec un vélo de course "banal" 9km/h d'écart. Pire encore: un vélo de course pas banal permet une moyenne de 53km/h).
(un VTT à pneux lisses je précise, avec des crampons la perte atteint bien 10km/h

En revanche quelqu'un qui va à 27 de moyenne sur un vélo idéal devrait aller à 25 km/h sur le VTT (seulement 2km/h d'écart et 4 avec des crampons)En vélo utilitaire ça ne vaut pas le coup de rouler sur des pneux aussi inconfortables pour 2km/g de gagné...

Puissance 500 watts vélo de course ordinaire comme nous pouvons nous payer 47km/h 10.6 w.h/km (même vitesse:VTT 686 watts! FOLLIS 556w)
Puissance 420-450 watts environ pour 47 km/h sur des vélo extrêmes du genre ceux du tour de France: vélo avec tenue moulante, roue pleine, technologie de pointe: un vélo aussi cher qu'une bagnole.

tenue_moulante: c'est pas de la frime... cet hiver 2004 avec mon VTT je tirais la langue au dela de 36km/h. (d'après les ergomètres ma puissance au seuil serait entre 340 et 360 watts)
Juste mis un pantalon moulant qui permet de pas faire flap flap sous la pluie... J'ai eu la surprise de voir mon compteur se stabiliser assez souvent vers 39 à 40km/h a ma puissance de seuil... 3 à 4 km/h de mieux rien qu'en rendant les jambes aérodynamiques!
Le déguisement et pancarte publicitaire est donc viable... pour lutter contre la publicité il ne reste donc que la solution de rouler si vite qu'elles deviennent illisibles.

repère avec l'aviron, autre sport d'endurance. Si avec une PMA de 300w on tient  14.6km/h en skiff pendant 30mn
un champion cycliste capable de faire 50km à  48km/h en contre la montre devrait (si il sait ramer) pouvoir faire 16.33km/h soit  6000m en 22'02, sur un skiff.
F.Kowal de Nogent/seine l'a fait en 22'33 à pont à Mousson 2000 (meilleur temps). C'est très proche! mais aurait t'il tenu ainsi une heure?
cela donne une idée des limites humaines, comprises entre 400 et 500 watts pour des masses comprises entre 60 et 80 Kg, chez les champions et entre 250 et 350 watts chez les amateurs qui ne vivent pas seulement que de leur sport.
Les cyclistes, sportifs professionels poussés par des enjeux élevés, voir même du dopage sont dans des situations d'entraînement autrement plus poussés, en volume et temps passé que l'aviron, de ce fait il semble normal qu'ils devraient théoriquement battre, en puissance mécanique les champions d'aviron.
Cela est intéressant aussi: Les méthodes d'entraînement, pour des résultats comparables sont totalement différentes. La différence semble t'il n'est pas la puissance, mais la durée. Les champions cyclistes ne sont pas seulement aussi puissants que ceux d'aviron,  ils peuvent fournir des efforts maximaux longtemps, des heures au lieu de 30mn maxi, le laindemain même d'une étape correspondante à 5h00 d'entraînement intense..
Il semble que le volume d'entraînement supplémentaire, une fois que l'on a acquis la puissance maximale, ajoute seulement la possibilité de tenir de plus en plus longtemps.
Il semble même aussi que si on s'entraîne modéremment mais longtemps on aura une bonne résistance à la durée mais on aura des performances seulement modérées.
Les champions d'aviron sont puissants (400 à 500w) mais à durée modérée 3 à 30mn
Les "randonneurs sportifs" sont peu puissants (200 à 300w max) mais à durée longue 6 à 8h
Les champions cycliste sont à la fois puissants (400-500w)  et à durée longue! 4 à 6H
On se demande comment ne pas mettre sa santé en danger dans le dernier cas. Il semble que c'est justement les champions cyclistes qui vieillissent le plus mal.
Il ya sans doute une limite raisonable d'énergie définie par durée fois puissance à éviter de dépasser lors des entrainements. le raisonable semble dans les 1 kw/h (125w pendant 8h, 200 watts pendant 2 fois 2 heures 30 ou 350w 2h50= 4 fois 40mn)

Ces considérations, et les valeurs ainsi trouvées permettent de mieux apprécier les notions de rendement et quoi utiliser comme pneus.
Ici, c'est le vélo à pneus fins qui paraît le plus avantageux. Entre le VTT devenu vélo utilitaire et un vélo de route plus performant mais qui ne permet pas de rouler sur les pistes non goudronnées, à l'usage, le VTT est pourtant, malgré tout plus rentable car il reste utilisable d'une façon normale dans des portions aux kilométrage non négligeable sur lesquelles de vélo à pneus fin gaspille l'énergie en vibrations intempestives qui dégradent les performances:
Ainsi le bilan énergétique deviendrait avantageux pour le VTT (à condition que la position soit la même: guidon type course!!!):
J'avais relevé ma fréquence cardiaque moyenne (proportionnelle à l'effort à fournir) sur des portions de routes rigoureusement plates, les jours sans vent en essayant les deux vélos:
-Vélo de route sur route lisse (asphalte) à 30km/h FC= 129 route rugueuse(gravillon jeté sur goudron) FC=142
-Vélo VTT route lisse à 30km/h FC= 133 route rugueuse 135.
 Pour tenir 30 km/h il faut donc parfois dépasser 200 watts avec le vélo à pneus fin sur route rugueuse à 30km/h alors que sur cette même route avec le VTT la puissance à fournir reste en dessous de 180 watts. Ceci est bien confirmé par la fréquence cardiaque à vitesse stabilisée.
Il apparaît que pour éviter les routes pleines de voitures, je roule généralement sur des routes rugueuses. Le VTT est donc globalement plus performant et ce d'autant plus que le confort évite un surcroît de fatigue. En outre la plus grande sécurité obtenue par les pneus VTT permet un gain de vitesse moyenne non négligeables dans les descentes et les routes qui ont été "défoncées" (Rustines, ralentisseurs, pistes cyclables avec plaques d'égout)
Le fait que la position soit rigoureusement la même (même selle, même guidon) confirme que la différence vient bien des pneus, (le poids et l'aérodynamisme sont identique pour les deux vélos: même équipement, sacoches idem, poids idem)
Ajoutons que pour la majeure partie de mes destinations, pouvoir emprunter des pistes en concassé réduit de près de 10 à 20% la longueur des trajets. C'est sans doute le cas pour vous si vous aimez éviter la circulation.
Les performances se dégradent en effet quand la rugosité est de l'ordre de grandeur de diamètre du pneu: les vibrations qui en résultent dissipent l'énergie: Sur route rugueuse, c'est les pneus de VTT qui vont le plus vite, et c'est souvent le cas: presque toutes les petites routes de campagnes sont gravillonnées!
Finalement, dans le cadre d'un vélo utilitaire, il est préférable de gagner 4 à 5 km/h sur les routes défoncées que de gagner 2 km/h sur les routes lisses.
Si vous voulez connaître le vélo pleinement, je suggérerais de posséder 2 vélos:
- un vrai vélo de course pour faire des séances d'entraînements avec des sensations qui en valent la peine: des portions de plat avalées à 43km/h, un col de 1000m monté en 45mn...
Le plaisir du vélo rapide et léger doit être entier, sinon ça n'en vaut pas vraiment la peine: aérodynamisme de rigueur (combinaison moulante) et légèreté (pas d'affaires à transporter), et condition météo bonne. Ce vélo là n'est intéressant que sur des routes lisses choisies en fonction de leur qualité et de leur tranquillité, le choix de la destination venant en second.
 - un VTT équipé d'un guidon de course, sacoche, porte bagage, lumière, comme vélo utilitaire pour aller d'un point à un autre tout en conservant de la performance (le choix des routes est contraint la destination) sans souffrir sur les pistes cyclables ni être obligé à emprunter les voies rapides et nationales.

Si vous ne pouvez pas avoir 2 vélos, je suggère d'avoir le vélo utilitaire en priorité: avec un vélo utilitaire, du fait que vous pouvez en faire tout le temps et partout, vous acquerrez automatiquement des performances physiques incomparables à ce que vous pourrez obtenir en ne faisant du vélo que le week end seulement s'il fait beau.
Au final les performances globales deviennent meilleures même avec votre vélo lourd et équipé pour la nuit, l'hiver et la pluie, que ce que vous pourrez faire avec un vélo dépouillé, en effet, vous ne perdez pas votre entraînement, en ayant tout le temps la possibilité de rouler, surtout si en plus vous faites des trajets utilitaires.
Avec un vélo de course, la seule solution pour passer l'hiver et les périodes sans assez de temps pour "rouler exprès" est de se contraindre au "home trainer"

consommation au kilomètre
Rendement pratique.
Pour des puissances moyennes de 220 watts la vitesse moyenne sur long parcours avec aléas tels que petits dénivelés donne des rendements de l'ordre de 7 w.h/km pour une vitesse moyenne de 30 km/h environ (mesuré 7.4 w.h/km à vitesse moyenne 30.4).
Pour des parcours plus sinueux, vallonnés, avec 400m de dénivelé pour 30km le rendement est de l'ordre de 7.34 w.h par km (0.0806 w.h/km/Kg).
(vitesse moyenne 25.22 km/h)
Un vélo assisté électrique de 120 Kg en tout exigerait pour "avancer seul" 1 Kw.h ou 80 Ampère-heures sous 12 volts pour 100km... C'est à peu près ce que contient une batterie de voiture.
On retiendra que le rendement d'un vélo entre 20 et 30km/h est compris entre 4 et 9 w.h/km dans des situations déjà très différentes (suivant l'allure, les pneus et le dénivelé...)

Et si on affabulait un peu?
actuellement, par les relations d'interdépendances, un cycliste consomme presque autant qu'une voiture... ceci dit pour que le cumul de non-mérite quand il est négatif se multiplie aussi... j'ai copié collé ici un ettonant constat :
La conséquence de ceci est qu'une seule tranche de pain « contient » ou incarne près de 90 grammes de CO2. Un typique pain de 700 grammes avec 18 tranches, si chaque tranche pèse seulement 39 g. Un cycliste voyageant à 16 km/h et s?alimentant avec trois tranches de pain à l?heure engendrera l'émission de 270 grammes de CO2 en une heure, soit 0,017 kg de CO2 par km (0,27 kg par 16 km = 0,.017). Le cycliste peut maintenant être inscrit dans la table des émissions par mode de transport, et se révèle pas plus efficace qu?une voiture en termes d'émissions de carbone., qui pourrait être vrai puisque le cycliste dépend des autres qui en fait participent à une économie énergivore...
Un cycliste qui carbure aux cerises et aux prunes, au pommes, aux noix trouvées sur le bord de la route est plus écologique.
le pire des cyclistes est celui qui fait des pauses dans les make d'eau.

ettonant non? mais faux à mon avis, si c'est juste pour le cycliste, c'est trompé d'un facteur -15 pour la voiture, en fait c'est une faute de frappe car ils le disent eux mêmes la consommation du cycliste est en réalité de 333 kWh d'énergie de nourriture x  5,6/2,0, la proportion d'énergie incluse dans le pain à son contenu énergétique = 932 W.h.  Cette consommation de presque 1 kWh chaque heure signifie qu'un cycliste emploie en pédalant près de 60 W.h par km, ou 6 kWh au 100 km. C'est l?équivalent de presque 0,6 litre d'essence pour 100 km, soit 10 fois l'efficacité d'une petite voiture.
un cycliste rejette directement 4g/km par les narines et encore, à peu près 4 à 10g/km au total (direct plus induit), si il y va fort. (mais disons indirectement comme prouvé dans le texte qui suit 20g/km due à l'énergie pour cultiver, élever et abbatre sa bouffe et lui transporter de l'archipel tataouïne à la terre des frouzes) donc 20g pour le cycliste c'est plausible et bien calculé).
le texte fait état de 80g/km pour la voiture (donc 20 par personne avec 4 personne à bord, possible, si cette voiture est une aixam avec moteur de 9kwatts! c'est rare: vous en voyez beaucoup?, en réalité une voiture demande 100 à 200wh/km d'énegie mécanique soit 400 à 800 d'énergie totale, plus les frais d'extraction et de transport de l'essence on est vers 1000 à 1400 wh/km, divisé par 4 = 250 à 350 wh/km/personne au mieux)
ils se trompent donc un peu car en fait c'est plutôt 100 à 200g/km en moyenne est directement rejeté par l'échappement et si alors on estime là aussi les rejets indirects (fabrication): si on suivrait le même raisonnement majoritairant que pour le cycliste il faut au contraire compter pour la voiture l'inconsumerable gaspillage de ressources que le mode de vie même qu'elle engendre  (un mode de vie ou TOUT coûte plus et où on a besoin de PLUS)  avec en plus (ça fait beaucoup de plus) la fuite de ses nuisances: vacances à des miliers de km, trajets quotidien jusqu'à Perpètlézoi, habitations climatisés cause déréglement climatique, architecture couteuse pour tenter de rendre les villes moins invivables...
au pif je dirait.... AU MOINS 300 g de CO2 par km par personne donc Voiture 0,3 (car dans un monde sans voiture, au lieu de consommer rejeter 5 à 6 tonnes par an on en rejeterait probablement 0.5) et encore en plus du CO2 il ya le reste, qui pue!
et on a oublié que le cycliste induisait une évolution du mode de vie, évitait des nuisances qui par retombées favorisent une décroissance (de la pollution) chez les autres: exemple: dans une ville cycliste moins de gens seraient tentés de prendre leur voiture, moins de malades iraient prendre de soins couteux, moins de gens partiraient loin pour fuir....

on peut ainsi faire dire aux chiffres ce qu'ils veulent! c'est ainsi par le biais de raisonnements à la fois justes sur le calcul mais brouillés sur le global...
j'ai copié collé ce texte pour que vous jugiez du raisonnement, très intéressant à lire.

mais je rapelle qu'en raisonnant à l'ordre de grandeur près (avec une plage d'erreur de 100 à 1000%) mais avec intuition on est plus près de la vérité qu'en additionant des chiffres au centième près, car en fait on n'a pas tous les éléments!

lextrait de http://petrol.free.fr

Le carburant du cycliste ?

L'exemple le plus couramment utilisé pour désigné le moyen de transport produisant le moins de carbone, est celui de la bicyclette, mais est-il aussi est efficace qu'il y paraît ? Un cycliste voyage à 4,5 m/sec (soit près de 16 km/h, la vitesse d'un shopping non athlétique ou d?un trajet domicile-travail pendulaire), supposant qu?une bicyclette conventionnelle nécessite près de 75 Watts  (les données dans cette section proviennent de Whitt F. et Wilson D. (1982) Bicycling Science MIT Presse, Cambridge, Mass. Pages 151 à 188), qui est en fait le rendement énergétique qu'une « personne moyenne » peut entretenir sans inconfort sur une période prolongée de temps. Cependant, cette énergie doit être fournie, et son origine est la nourriture ingurgitée par le cycliste. Whitt et Wilson annoncent que les personnes « en bonne santé » utilisent celle-ci avec une efficacité proche de 24%. Ceci représente « le rendement énergétique fourni au travail en rapport avec la valeur énergétique des aliments ingérés en plus de ceux nécessaire pour entretenir la vie ». Ce qui signifie qu?un cycliste voyageant à 16 km/h doit manger en équivalent énergétique, une nourriture fournissant plus de 300 Watts heure chaque heure en plus de sa consommation normale de nourriture pour l'entretien de la vie (75 Watts travaillent avec un rendement de 0,24 soit 312,5 W.h).

La nourriture comme carburant, plutôt que comme plaisir, est une idée qui a déjà été considérée avant son apparition dans ce document, et démontrée dans la citation suivante d'un chimiste Britannique : « Les arachides représentent une très bonne source pour trois composants majeurs de la nourriture. Une ingérence de 420 grammes approvisionnerait l'exigence quotidienne complète pour une personne requérant 2500 Calories (soit 10460 kilojoules) et représenterait un approvisionnement adéquat en protéine nécessaire, bien que le contenu en hydrate de carbone est très inférieur à ce qui est recommandé pour un régime équilibré. Une telle quantité d'arachides coûterait moins $1,50NZ (1kg d?arachides coûte $2,99NZ). Aucun ustensile ou vaisselle ne serait nécessité et le rythme d?ingérence des noix pourrait varié entre 1 à 3 séances (qu?il serait inapproprié d?appeler des repas) à un taux presque continu de trois petits noix chaque cinq minutes sur une période de douze heures. Les personnes vivants (?) sur un régime d'arachides devraient agrémenter leur consommation avec une tablette par jour de multi-vitamines et de minéraux et boire quantité raisonnable d'eau, particulièrement si les arachides sont salées. » (P.S. : les valeurs en Livre Sterling dans la citation originale ont été converties en Dollars Nouvelle-Zélande) Barrett, J. (1994) Chimie dans votre environnement, Albion Publiant, Chichester, pages 150-151.

L'auteur va suggérer qu'un régime très bon marché et complet, avec aucun besoin pour des suppléments, serait trois repas fait chacun de trois ration de Weetabix (un produit anglais) et d?une boite de sardines. Cela cependant, est faux. Une personne nécessite réellement 10 MJ/jour. Trois boites de sardines fournissent près 2,7 MJ. Le restant, 7,3 MJ représente approximativement 500 grammes de Weetabix ou 9 biscuits/repas. C?est un régime monotone et qui n'est pas bon marché. Le coût pour une famille de quatre « travailleurs » serait de $ 150NZ/semaine.

Cette digression dans le royaume des régimes, montre que les scientifiques n?ont pas nécessairement toutes les réponses. Cependant, la science est requise pour déterminer de nouvelles options de transport. Le contenu énergétique des nourritures est donné en  calories, qui sont en fait des kilocalories. Une kcal = 4,187 kJ. Le contenu énergétique de la plupart des produits est annoncé sur leur emballage. Par exemple, un pain complet tranché de 700 grammes annonce que son contenu énergétique est 1027 kJ par 100 grammes, ou 400 kJ par tranche de 39 grammes. Un megajoule représente  0,278 kWh, si une tranche de pain dispose d?un contenu énergétique de 0,4 MJ x 0,278 = 0,.1112 kWh (111 W.h). Le pain entier sur cette évaluation, dispose d?un contenu énergétique de 2,0 kWh. Il suit de ces calculs, qu'un cycliste voyageant à un tranquille 16 km/h, a besoin de consommer trois tranches de pain à l'heure en plus de son régime normal (111 x 3 = 333 W.h). Il pourrait manger du pain blanc et obtenir le même résultat mais diététiquement moins riche en fibres. Le pain qui alimente le cycliste ne représente pas dans la réalité 333 W.h. Il requière de l'énergie pour labourer le champ, semer le blé, le fertiliser, le récolter, le moudre, cuire le pain, faire l'emballage, le transporter jusqu?au magasin et ainsi de suite jusqu?à ce que le pain soit mangé. Chapman P. dans (1975) Fuel?s paradise : energy options for Britain Penguin Books (page 54), annonce qu?il faut 5,6 kWh pour produire un pain (son contenu énergétique inclus), qui signifie en fait, que la consommation du cycliste est en réalité de 333 kWh d'énergie de nourriture x  5,6/2,0, la proportion d'énergie incluse dans le pain à son contenu énergétique = 932 W.h.  Cette consommation de presque 1 kWh chaque heure signifie qu'un cycliste emploie en pédalant près de 60 W.h par km, ou 6 kWh au 100 km. C'est l?équivalent de presque 0,6 litre d'essence pour 100 km, soit 10 fois l'efficacité d'une petite voiture. C'est un mode de transport très efficace, mais il n'est pas sans émission de CO2. Pour revenir au pain qui fournit le carburant du cycliste, Chapman donne la perte d'énergie engendrée pour que le pain soit disponible au consommateur :

La perte énergétique pour la génération d'un pain au Royaume-Uni

Au niveau de la ferme Fertiliser 11,6%
Carburant pour le tracteur 7,3%
Autres 0,4%
Au niveau du moulin Transport 1,4%
Autres 2,0%
Energie du moulin 7,4%
Emballage 2,2%
La "fabrique de pains" Transport 5,0%
Autres ingrédients 9,4%
Energie de cuisson 23,6%
Emballage 8,3%
Détaillant Transport 12,2%
Energie pour le magasin 8,6%

(à noter que cela ajoute jusqu'à 99,4%)

Si ces divers éléments sont concaténés, ils peuvent être affectés aux carburants et aux émissions de CO2 en utilisant les données du Building Research Establishment, ce qui donne les résultats suivants :

Emission de CO2 associée à la production d?un pain tranché
  % du total
 facteur d'émission * kg de CO2
fertilisation 11,6% (base pétrole) 0,27 0,175
diesel 25,9% (base pétrole) 0,27 0,392
emballage 10,5% (plastique base pétrole) 0,27 0,159
énergie moulin 7,4% (électricité) 0,59 0,244
énergie cuisson 23,6% (gaz naturel) 0,19 0,251
énergie magasin 8,6% (gaz et électricité) 0,39 0,188
Autres 11,8% (gaz, pétrole et électricité) 0,35 0,231
TOTAL : 1,640 kg de CO2 émis pour réaliser le pain?
 
 
 

*Emission de CO2 sources énergétiques en UK en kg par kWh

électricité 0,59
carburant 0,31
autres produits pétroliers 0,27
gaz 0,19

(Données par Evans P. (1997) communication privée BRECSU, Building Research Establishment,  Garston, Watford, UK. 11 Février)

La conséquence de ceci est qu'une seule tranche de pain « contient » ou incarne près de 90 grammes de CO2. Un typique pain de 700 grammes avec 18 tranches, si chaque tranche pèse seulement 39 g. Un cycliste voyageant à 16 km/h et s?alimentant avec trois tranches de pain à l?heure engendrera l'émission de 270 grammes de CO2 en une heure, soit 0,017 kg de CO2 par km (0,27 kg par 16 km = 0,.017). Le cycliste peut maintenant être inscrit dans la table des émissions par mode de transport, et se révèle pas plus efficace qu?une voiture en termes d'émissions de carbone.

Les émissions de dioxyde de carbone en kg par passager par kilomètre

Cycliste 0,02
Voiture 0,02
Autobus d'Auckland 0,02
Voiture électrique (2 places) 0,04
Monospace (5 passagers) 0,05
Train inter-ville diesil 0,06
Ferry 0,08
Voiture diesel 1,8 litre 0,09

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Le vélo de l'avenir


Le vélo de l'avenir

Si le vélo est un moyen de locomotion à part entière il sera sans doute carrèné (aérodynamisme et intempérie) et assisté: motorisation auxillaire.

Un tel véhicule, pas très rapide sur les grandes lignes droites, en raison de son assistance entre 0 et 25km/h serait par contre relativement prompt et nerveux pour des utilisations utilitaires urbaines.
Se serait préférable à un véhicule seulement aérodynamique, qui à basse vitesse, donc dans les côtes, et les départ, souffrent des lois de l'inertie encore plus qu'un vélo ordinaire.

65.4km dans l'heure.

Ce prototype pésant 30Kg environ trouvé sur internet ressemble à ce qui pourrait être "une voiture à pédale", véhicule utilitaire de l'avenir: un véhicule zéro consommation. cherchez dans les moteurs de recherche  GO-ONE pour avoir des détails sur ce vélo: il existe un nouveau modèle. Il est "utilitaire", essuie glace et lumières lui permettent de rouler sur la route..
Leur coque est conçue pour que le frottement de l'air soit minime. Des véhicules de ce genre, mais à moteur on fait, vers 25km/h plus de 1000km avec un seul litre d'essence (un cycliste ordinaire carburant à l'essence, ne ferait que 250km par litre à cause de son lamentable aérodynamisme! un solex fait 100km par litre car c'est un moteur 2 temps avec 2 fois moins de rendement).
Les vélos couchés de ce type établissent des records de vitesse horaires proches, et même dépassant 70km/h (record canadien 79km/h sur 100km),  sur le plat idéal sans obstacle ni ralentissement, et peuvent dévaler les descentes bien plus vite encore.
Par contre ils sont au moins autant handicapés que les autres sur les côtes et les accélérations, par contraste, car en côte et en accéllération, c'est le rapport puissance/poid qui joue, la lenteur paraît encore plus contraignante et insécuritaire.

Ce véhicule inspire donc l'idée suivante:
il faudrait le motoriser pour lui donner une nervosité et une aptitude à grimper les côtes compatibles avec le cyclisme utilitaire calculé pour des puissances inférieures à 200w (personnes non sportives).
En revanche on pourrait simuler la résistance contre l'air d'un vélo ordinaire, en récupérant alors de l'énergie.
Au niveau des sensations tout se passerait alors comme si on était sur un vélo assisté électrique qui aide en dessous de 25km/h mais reste en roue libre au dessus de 25. Comme la coque qui abrite de la pluie permet aussi d'économiser de l'énergie, alors on en récupère car on peut se permettre de résister comme la résistance de l'air qu'elle a supprimé!
 

immaginons un véhicule mixte électrique/musculaire de 200Kg en tout (75Kg + 100Kg + les zaffaires)
VITESSE Puissance mécanique lutte résistance de l'air Puissance mécanique lutte résistance de l'air régulation
+ = énergie motrice
- = énergie retirée (pour charger batteries)
Freiner= récupérer l'énergie du mouvement si possible
énergie récupérée
en w.h/km
sur le cycliste+
9.81mVp/100/3.6*0.7
m= masse totale Kg
p % descente
0.7 = rendement conversion+
apoint de 50 à 100w.h/jour avec 20 watts de panneau solaire
km/h vélo ordinaire watts entretenir-plat
carrèné watts
watts
aide totale à 15km/h ou  1000w si trop raide
 
15  18 3 aide 1000w 15km/h  
18 31 6 + 200w si côte et départ  
20 43 8 + 80w si côte et départ  
22 57 10 + 40w si côte et départ  
24 74 13 + 10w si côte et départ  
26 94 17 - 60w - freinage 1.6 + 9.81mVp/100/3.6*0.7
28 118 21 - 75w - freinage 2.0
30 145 26 - 100 - freinage 2.7
35 230 41 - 180 - freinage 4.8
40 343 61 - 280 - freinage 7.5
45 488 71 - 500 - freinage =  11.3

En utilisation utilitaire, on devrait se tenir en moyenne dans les zones vertes (entre 26 et 30km/h), entre ces deux vitesse, la résistance au pédalage est celle d'un vélo ordinaire: spontanément, le cycliste cherchant un appui, il sera récupéré entre 1.5 et 3w.h/km,
La vitesse neutre (ni aide ni récupération est 25) Il serait judicieux que si la batterie est à 30% vide la vitesse neutre soit de 22km/h et que si elle est à 70% pleine, la vitesse neutre soit de 30km/h (mais avec fin de l'aide toujours à 25).
 

Si le véhicule s'emballe, dans les descente, le freinage devient plus énergique: il résiste plus qu'un vélo ordinaire à 45km/h, évitant de freiner, puis ralentit la vitesse maximale de manière à ne pas dépasser 1000w environ en cas de descente raide. Les descentes raides sont descendus à une limite de 1800m/h pour 200Kg si l'on veut récupérer le maximum d'énergie.
Sur un parcours de 100km et 500m de dénivelé répartis sur 10km de côte et 10 de descente, avec un cycliste donnant un peu plus de 100 watts (effort modéré accessible à tous) on devrait avoir environ
(80)*3 =240 watts.heures récupérés sur les 80km de plat
(500*200*9.81/3600*0.7)= 190 w.h récupérés en descente
(1600*200*9.81/3600/0.7) = 389 w.h - 66 (cycliste)= 323 à donner en côte (en suposant côte à 15km/h avec 100watt de plus fournis par le cycliste)
total du voyage= 100 watt.h.
La vitesse moyenne étant de 31km/h sur 80km de plat, de 15km/h sur 10km de côte et de 18km/h sur 10km de descente, alors V moyen = 3h48 pour 100km = 26km/h
Cette vitesse moyenne est correcte, mais on a fait transiter 200kg en tout sur 100km avec sa seule énergie musculaire. Ce qui laisse apparaître la différence avec un vélo classique HPV de 30Kg:  possibilité de transporter plus que sa personne sans souffrir des côtes. par exemple, à supposer que le HPV pèse à vide 100Kg (30Kg+ 70 d'équippement d'électricité), vous pésant 75Kg, alors il peut y avoir 25Kg de chargement: bouffe, tente, pulls, brosse à dent!

 Des panneaux solaire pourraient venir en aide et seraient bienvenu l'été ou on pédale spontanément moins pour ne pas avoir trop chaud. Au soleil il est réaliste d'obtenir une aide de 50 watts.
Un "vélo" de ce type, utilisé de temps en temps dans la semaine, pourrait stocker, rien qu'en solaire près de 200w.h/jour, de quoi assister le pédalage sur 100km de plus ou sur un dénivelé de 300m de plus par jour.

Il est possible aussi de compenser par le réseau électrique pour les personnes en trop faible condition physique pour avoir un bilan énergétique positif. La consommation reste dérisoire, comparable à celle d'un simple ordinateur ou d'une télévision.
______
 
 

Régularité.
Si on veut respecter une moyenne en étant économique:
en dessous de cette vitesse on consomme peu mais on perds du temps.
Au dessus de cette vitesse on consomme plus d'énergie.
L'irrégularité c'est enchaîner des pertes de temps avec de la surconsommation!
comme la puissance à fournir varie non pas proportiellement mais comme le cube de la vitesse, un parcours avec vitesse variant fortement consomme plus qu'un à vitesse constante. On consomme plus d'énergie en rattrapant un retard que l'on a économisé en prenant ce même retard.
Cela est particulièrement vrai pour les contre la montre en vélo mais aussi les courses d'aviron, et tout sport à puissance limitée sur l'eau ou l'air puisque la puissance varie alors comme le cube de la vitesse.

C'est aussi vrai en voiture: celui qui fait en sorte de ne pas accélérer à chaque ligne droite (reste à 75) mais négocie bien les virages (à 75 sauf ceux qui sont dangereux) consommera bien moins que le conducteur de ligne droite qui ralentit beaucoup en virage (45) et va à 120 en ligne droite. pour un temps de trajet équivalent la consommation varie ainsi du simple au triple (de 3 litres au cent à 9 litres avec une voiture genre renaud 5!)
En voiture sur un parcours sinueux, on aura une très faible consommation si on fait l'ensemble du parcours à la vitesse maximale permise par la la majorité des virages.

Si l'on table sur une vitesse moyenne de 25km/h

1) 15 km/h moitié du trajet  75 la seconde moitié, consommera au moins 3.18 fois plus d'énergie que 2
2) restant continuellement à 25 sur le même nombre de kilomètres! (même vitesse moyenne de 25km/h)
Si l'altitude de départ et d'arrivée est la même, Si on récupère l'énergie des descentes pour le réutiliser en côte, le parcours est à considérer, énergétiquement comme un parcour plat.

Le vélo assisté 1, carrèné et quipé de récupérateurs d'énergies et de moteurs se comporterait comme 2, en roulant virtuellement sur le plat: assistante en côte, freinage en descente avec récupération de l'énergie.

On peut penser que sur le plat, l'effort étant quasi nul pour maintenir un véhicule aérodynamique à 25, on se stabilisera spontanément entre 26 et 27km/h environ, voir 28 pour ceux qui appuient habitués à des efforts plus puissants car entraînés, le système électromagnétique simulant la résistance de l'air que l'on a sur un vélo ordinaire peu aérodynamique (mais en récupérant l'énergie). Récupérer l'énergie ainsi sur le plat devrait rendre réalisable le projet en compensant le fait que les alternateurs, les moteurs et les batteries ne sont pas parfaits et ne restituent pas 100% de l'énergie issue du freinage en descente.
 

vélo ordinaire ou vélo couché?
 
 
situation vélo couché et tricycles vélo droit
côtes handicapé par son moins bon rapport puissance/poids et le fait de ne pas pouvoir se mettre en danseuse perds son avantage à partir de 20km/h à 25km/h ou en dessous de 5%.
routes pourries on ne peut pas faire amortisseur en amortissant avec les jambes, et la rigidité de la structure est mise à mal. en France le vélo couché et les tricycles doivent être amortis, avec des ressorts moyennant les secousses répétitives. Un vélo léger, rigide, encaisse bien, même avec des pneux fin les routes granuleuses, par contre si on transport des affaires, le rendement baisse par suite de déperdition de l'énergie des vibrations (amortissements non élastiques). le vélo droit évite plus facilement les nids de poules.
circulation désavantagé par la faible hauteur, plus de pollution, et cohabitaion délicates: par exemple si vous êtes sur le coté de la voiture, vous serez invisibles. Ce phénomène est aggravé avec les voitures modernes qui cachent la visibilité vers le bas en particulier sur les cotés  plus visibles mais chutes plus dangereuse car la tête est en avant et le cycliste tombe de plus haut.

 

---------------------------------------Brouillon--------------------------------------

Si le vélo est un moyen de locomotion à part entière il sera sans doute carrèné (aérodynamisme) et assisté: motorisation auxillaire.
Ce prototype ressemble à ce qui pourrait être une voiture à pédale, véhicule utilitaire de l'avenir: un véhicule zéro consommation. cherchez dans les moteurs de recherche GO-ONE pour avoir des détails sur ce vélo.
Les vélos couchés de ce type établissent des records de vitesse horaires proches de 70km/h, du simple fait que la carlingue évite le freinage de l'air! Cependant ils restent inutilisables pour se déplacer au quotidien, car à la fois trop lents en côte et trop rapides ailleurs (!)... Leur allure en effet est trop tributaire de la pente et de l'inertie pour que l'on puisse immaginer une utilisation en tant que moyen de transport: il manque un rapport puissance_watts/poid_kg suffisant. (Autour de 2)
r=2 ne suffit pas pour les côtes et les reprises. Le véhicule serait mou, comme un train qui sort d'une gare.

J'immagine un truc de ce genre mais utilitaire, plus lourd forcément, plus solide, moins rapide mais aussi assisté, tantôt prenant de l'énergie au cycliste, ou en la récupérant à chaque descente en le limitant à 30km/h pour l'aider, par contre  à toujours atteindre au moins 17km/h dans les côtes.
On aurait un véhicule d'un rapport puissance/poid jusqu'à 5 dans les situations telles que démarages, côtes, et en dessous de 15km/h

En 2004 l'idée suit son court. Je prévois avec un collaborateur (Marc Tauss) d'essayer un tricycle carrèné (Allewader) et de mesurer des consommations avec un moteur auxillaire.

Immaginons nous à bord d'un véhicule capable de tourner à 40 voir 60km/h au moindre faut plat, mais se traînant à 5km/h, voir 2 seulement sur une côte à 10%. Ce n'est pas viable.
Par contre si celui-ci plaffonne à 30km/h mais aussi que l'on roule au moins aussi vite que 15km/h en cas de côte, d'une part le rapport vitesse mini et maxi diminue (effet de contraste lenteur vitesse), d'autre part la vitesse moyenne est préservée, voir améliorée: en effet on perd plus de temps à se traîner à 5km/h dans les côtes qu'on en récupère en la dévalant ensuite à plus de 40!, c'est la vitesse constante qui permet la meilleure moyenne.

Régulé par un système de récupération d'énergie et d'aide au pédalage on pourrait retrouver, à bord de ce "vélo", d'origine tantôt escargot tantôt très rapide, des vitesses plus régulières comme sur un vélo léger sans carlingue pas trop lent en côte, mais jamais trop rapide, avec l'avantage d'une carlingue et du transport de marchandise en plus

Sur un vélo carrèné ou la vitesse sur le plat atteint sans peine 45 km/h on n'irait donc plus qu'à 30, comme sur un vélo ordinaire, mais on au lieu de forcer contre l'air, on stocke de l'énergie prélevée sur le cycliste pour prévenir les côtes et les redémarages.
un tel véhicule devrait péser 70Kg environ voir 130 avec des choses transportées dedans et une batterie assez conséquente de 200 à 500A/h.

Bilan des énergies:

Un vélo avec son cycliste (sans cycliste c'est dur à concevoir!), comme tout système animé est le siège d'un continuel échange d'énergie et d'une perte continuelle de celle-ci pour entretenir le mouvement, plus ce qui est "gaspillé" en freinages et excès de brassage d'atmosphère!

Les énergies:
L'énergie stockée dans le mouvement est E=1/2 masse*Vitesse(m/s)2 en joules
L'énergie stockée dans l'altitude est E=m*9.81*h
L'énergie nécessaire pour entretenir le mouvement, proportionnelle au carré de la vitesse fois le coefficient de frottement (joules/secondes= Force fois vitesse)

On peut dire que sur un vélo ordinaire roulant sur la planète terre ou g=9.81 (Sur Umo g=11.8 et sur Mars g= 3.7):
P=(200*(V/33)^3+V/3.6*p/100*9.81*m
P puissance en watts
V vitesse en km/h
p pourcentage de la côte (ou descente si négatif)
m masse de l'ensemble

Ce premier terme200*(V/33)^3 Peut être réduit par l'aérodynamisme. Ici il faut 200 watts pour maintennir sur le plat du 33km/h, avec une carlingue aérodynamique peut être seulement 90 watts (donc avec le même effort 110 watts pourraient alors être dirigés vers un système de gonflage de batteries tout en maintenant 33km/h).

V/3.6*p/100*9.81*m*temps (on peut remplacer V/3.6*p/100*temps par gain d'altitude E=mgh avec g=9.81 et h gain d'altitude): Correspond à de l'énergie, fournie par un effort supllémentaire en côte, qui sera rarement récupérée mais gaspillée ensuite en redescendant: les descentes font généralement intervenir le freinage ou des vitesses élevées qui consomment beaucoup d'énergie pour la distance alors parcourue.
il faut considérer
E=1/2m(V/3.6)^2 qui est de l'énergie perdue si l'on freine au lieu de laisser aller.
200Kg à 25km/h stockent ainsi 4800 joules: il faut fournir 480 watts pendant 10 secondes pour atteindre 25km/h (2.5 km/h par seconde).

Régularité.
Si on veut respecter une moyenne en étant économique:
en dessous de cette vitesse on consomme peu mais on perds du temps.
Au dessus de cette vitesse on consomme plus d'énergie.
L'irrégularité c'est enchaîner des pertes de temps avec de la surconsommation!
la puissance à fournir varie comme le cube de la vitesse: pour une même vitesse moyenne, le rendement ne peut que se dégrader en effet si une portion de parcours faite lentement est compensée par une autre portion faite rapidement: comme la puissance ne croît pas comme la vitesse mais comme un exposant (3) de cette vitesse, le gaspillage d'énergie sur les parcours plus rapide ne compense pas l'économie sur les parcours plus lents.

C'est aussi vrai en voiture: celui qui fait en sorte de ne pas accélérer à chaque ligne droite (reste à 75) mais négocie bien les virages (à 75 sauf ceux qui sont dangereux) consommera bien moins que le conducteur de ligne droite qui ralentit beaucoup en virage (45) et va à 120 en ligne droite. pour un temps de trajet équivalent la consommation varie ainsi du simple au triple (de 3 litres au cent à 9 litres avec une voiture genre renaud 5!)
En voiture sur un parcours sinueux, on aura une très faible consommation si on fait l'ensemble du parcours à la vitesse maximale permise par la la majorité des virages.

Si l'on table sur une vitesse moyenne de 25km/h

1) 15 km/h moitié du trajet  75 la seconde moitié, consommera plus d'énergie que:
2) restant continuellement à 25 sur le même nombre de kilomètres! (même vitesse moyenne de 25km/h)
Si l'altitude de départ et d'arrivée est la même, la dépense énergétique du vélo à l'allure irrégulière est  plus importante qu'un autre qui aurait stocké l'énergie des descentes pour la côte suivante afin de garder une vitesse constante.
le fait d'avoir roulé à 75km/h est en effet équivalent à utiliser des freins (résistance de l'air). Pire même, en pratique les descentes entraînent une vitesse telle que l'énergie exédentaire est gaspillée par du freinage.
 

réfléchissez la dessus: 15km/h durant 500m 75km/h durant 500m. Cela ne ressemble t'il pas à une voiture en ville? Bilan 25km/h de moyenne, autant dire que ça rame, ça fait un 1000m en 2'24 (un huit y arrive presque... à la rame!):
75km/h la moitié du trajet (3) + 15km/h l'autre moitié (.18) demande AU MOINS 3.18 fois plus d'énergie qu'aller à 25km/h  tout le trajet! (en réalité bien plus d'énergie encore car il y'a l'inertie à vaincre pour passer de 25 à 75km/h, et dieu sait si les voitures modernes sont lourdes: plus d'une tonne!)
voilà pourquoi les voitures consomment 6 à 10 litres au cent pour, en pratique aller à 45km/h de moyenne sur des trajets moyens (au lieu de 90km/h avec une consommation annonçé de 4 litres au cent)
 

Logiquement, si un dispositif aiderait le vélo 1 à se comporter comme 2, c'est à dire à maintenir 25 km/h tout le temps, il dépenserait moins d'énergie: à condition qu'un moteur aide à monter la côte à 25 km/h au lieu de 15 et qu'un régulateur couplé à un alternateur transforme toute la puissance exédentaire lors de la descente pour la restocker à nouveau: du freinage récupérateur d'énergie. Dans l'idéal, le bilan énergétique reste le même qu'un parcours sur le plat: ce qui est perdu en côte étant récupéré en descente, la seule dépense est alors la résistance de l'air.

Le vélo assisté 1, carrèné et quipé de récupérateurs d'énergies et de moteurs se comporterait comme 2, en roulant virtuellement sur le plat: assistante en côte, freinage en descente avec récupération de l'énergie.

Compte tenu de sa grande pénétration dans l'air, même si lourd que 200Kg, il serait encore aisé d'aller à 40km/h sur le plat avec l'effort qui permettrait de ne rouler qu'à 33 sur un vélo ordinaire, mais avec une puissance de 200 watts, le taux de monté dépasserait diffiçillement 500m/h (en pratique 200m/h chez un non entrainé: 2km/h sur pente à 10%! ce qui est inadmissible). Par contre le véhicule reste trop rapide sur le plat et s'emballe dans les descentes! immaginez un véhicule aussi aérodynamique que le GO-ONE de la photo mais pésant 200Kg dans une descente à 6%!!! un vélo ordinaire y roule à 50, léger et peu pénétrant, le véhicule allourdis de batteries et moteur de près de 100Kg supplémentaires, avec une résistance de l'air 4 fois inférieure pourrait atteindre 120 km/h, ce qui est insensé!!!)
 

Immaginons un dispositif régulateur appliqué à "une voiture à pédale":
Un régulateur fixe une fourchette de vitesse comprise entre 17 km/h et 30km/h
à 25 km/h il n'y a ni aide ni freinage.
en dessous de 15km/ on dispose de la totalité de la puissance du moteur d'assistance, (mais ce seulement si on pédale)
Le moteur aide pour éviter les vitesses inférieures à 15km/h trop découregantes, avec une puissance de 1000 watts maxi: taux de monté maxi 1800m/h ce qui permet de monter sans ralentir en dessous de 15 des côtes de 12%,au dessus Vitesse= 12/pourcentage*15: 20% peuvent être montés à 9km/h!
entre 15 et 25km/h, le système aide de moins en moins (en consommant de l'énergie pour faire tourner un moteur électrique), mais cela seulement si on appuie sur les pédales (sinon la tentation de laisser le moteur nous traîner ferait que l'on viderait les batteries!): le moteur simule un vélo léger, 15km/h étant lent, il est gratifiant de pédaler pour ajouter de la vitesse, et aider ainsi le moteur.
entre 25 et 30km/h le système charge de plus en plus, en résistant progressivement, à peine à 26 et beaucoup à 29 (en prenant de l'énergie pour charger des batteries)
L'alternateur simule un vélo ordinaire (résistance de l'air) en prenant progressivement de la puissance au cycliste.
Au dessus de 30km/h le freinage électromagnétique convertit toute la force qui est de trop pour maintenir cette vitesse en énergie, empêchant le véhicule de s'emballer et dépasser 30 même dans des descentes raides, la puissance récupérée alors atteint 1000w à partir de -720m/h en pratique 900m/h soit à partir d'une descente à 3%.
6% donneraient 2000w
La question est de trouver quelle puissance de charge maxi on doit accepter pour fixer une vitesse descendante maximale avant d'avoir des pertes de rendement: 1000w/48v=20 A.
6% = 40 A.
Si le pourcentage est trop élevé on devrait ralentir en se stabilisant à un taux de descente de 1800m/h maxi, sinon la batterie ne prendrait pas toute l'énergie et y'aurait du gaspi.
Une batterie pompant 40A aurait probablement une capacité de l'ordre de 200 à 500Ah sous 48V.
Une telle batterie pourrait stocker 6Kwh, de quoi aider à monter sur 11km de dénivelé positif @ 200Kg ou 6km @ 400Kg
Le freinage électromagnétique est aussi enclenché à chaque coup de frein volontaire en dessous de 30km/h
Des panneaux solaire de 50 watts pourraient pour un poid réduits contribuer à compenser les pertes de charge de batterie et les défauts de rendement et dans les cas ou les batteries sont pleines diminuer la résistance de charge, qui par exemple ne s'enclencherait qu'à 28km/h ou même pas du tout si la batterie est totalement pleine.
La vitesse neutre (ni aide ni assistance) devrait être de 25km/h à 50% de charge batterie, descendrait à 20km/h à 20% de charge et monterait à 28km/h à 80% de charge batterie, ainsi un véhicule bien chargé se comporterait comme un vélo plus léger. Spontanément le système devrait tenter de conserver une charge proche de 50% pour pouvoir potentiellement récupérer l'énergie d'une grande descente par exemple: en effet une batterie chargée à bloc ne pourra pas récupérer de l'énergie disponible, elle serait gaspillée. Il est donc plus judicieux en cas d'excès de charge d'augmenter continuellement l'aide un peu et d'accrôitre ainsi la vitesse moyenne jusqu'à retomber vers 50%  plutôt que de risquer de gaspiller de l'énergie d'une bonne descente.
 

On peut penser que sur le plat, l'effort étant quasi nul pour maintenir un véhicule aérodynamique à 25, on se stabilisera spontanément entre 26 et 27km/h environ, voir 28 pour ceux qui appuient habitués à des efforts plus puissants car entraînés, le système électromagnétique simulant la résistance de l'air que l'on a sur un vélo ordinaire peu aérodynamique (mais en récupérant l'énergie). Récupérer l'énergie ainsi sur le plat devrait rendre réalisable le projet en compensant le fait que les alternateurs, les moteurs et les batteries ne sont pas parfaits et ne restituent pas 100% de l'énergie issue du freinage en descente.